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Le déficit du Leadership au Gabon



L'immobilisation du Gabon s'explique par la longévité de l'Homme , la versatilité des leaders gabonais, la pratique de la politique de l'enveloppe et le manque de courage de certains leaders qui soient de la majorité ou de l'opposition.

Les 40 ans de suprématie de l'Autre a été marqué par les discours captieux , habiles et enjôleurs en décalage avec la réalité gabonaise, des slogans de mode tels que '' la Rénovation'', " la réfondation" "pacte nationale de solidarité '' qui étaient justes des paroles sucrées, le fossé restant grand entre les dires et les actions. l’Etat n’a que l’apparence et il est très difficile de définir une frontière entre majorité et opposition, il y a maintenant de nombreux souverains, jaloux les uns des autres. L’Etat est devenu en un mot un guignon, un chacal. Les leaders ne se fient jamais aux peuples, aux militants de base de leurs partis. Le leadership au Gabon est faites de crises et déchirures ethniques . Cette crise du Leadership entraine la désaffection du peuple pour la chose publique et retarde le Gabon. Les leaders se comportent comme des véritables gourous, alors que le Gabon cherche même un leader qui va le tirer vers le haut et vers l'avant et non le contraire. Le problème ne se situent pas au niveaux des messages mais aux niveaux des messagers eux mêmes.

Alors que le Gabon baignait dans la richesse de l'or noir dans les années 70 avec un budget ahurissant, aucun investissement sérieux avaient été faits . Le Gabon aurait pu se hisser au rangs des grandes nations africaines à cette époque.

Entre 1985 et 1987 en plein ère du monopartisme le pays va traverser une crise économique sans précédente avec la baisse concomitante du cours du pétrole et du taux de change du dollar qui fit chuter les recettes budgétaires de l’Etat de 58%.

Plusieurs partis politiques verront le jour lors de la conférence nationale du 23 mars 1990 et disparations aussi rapidement qu'ils sont apparus. Au sortir de cette conférence Mr Casmir Oye Mba sera premier ministre mais la composition même de ce gouvernement sera le nexus a son action.

Après les élections locales ( 1996 ) et municipales ( 1997 ), les leaders politiques d’opposition à l’instar de l’A.D.E.R.E et du R.D.P, se rapprochent du régime et prônent la collaboration comme stratégie de conquête du pouvoir.

Père Mba Abessolo, leader du HCR en 1993, à son tour va lancer le concept de « démocratie conviviale » en 1998 avant de se faire bilangoter . Il s’agit pour lui de coopérer avec le pouvoir en gardant son indépendance. La vision de Mba Abessolo évolua vers une entrée dans la majorité présidentielle dites « majorité républicaine » au sortir des élections législatives (2001) et locales (2002), on assiste à son entrée dans le gouvernement. Mais que vaut une démocratie anesthésiée par une convivialité excessive ?

La majorité se retrouve conforter dans ses bases avec en son sein les principales forces politiques du pays ( P.D.G., R.P.G., A.D.E.R.E., P.S.G.). Mais le jeu démocratique s’en retrouve faussé.

Le Gabon est devenu un système de privilèges et personne ne veut remédier a ses intérêts pour ceux du peuple. La poliitique interfère dans tous les secteurs de la nation.

Dans un état de droit le gouvernement dirige et le parlement contrôle son action. Mais voila que Mr Nzouba refuse d'être cette tour de courage au sein de l'hémicycle gabonais avec son onction la constitution a été modifié plusieurs fois, dans ce cas constitutionnel il est alors difficile d'échapper à la tyrannie. La majorité qui constitue le gros des troupes au parlement , n'exerce pas librement leurs droits démocratique car redoutant une possible dissolution de l'assemblée .
Saviez-vous combien gagnent nos députés compar
és au salaire d'un professeur?

Le système cultive une politique d'aliénation comme s'explique le choix de certain maires qui n'ont pas une grande une grande gestion a la tête de nos administrations, le cas le plus probant est celui de Port-Gentil et de Mouila.

Mamboundou sera le dernier à adopter le concept Nietzscheien "'qui combat trop le dragon devient dragon lui-même'' (Nietzsche), Maboundou est devenu moins tranchant vis a vis de son adversaire politique se verra sanctionne par son électorat "populiste" lors des derniers elections locales. La politique au Gabon est une histoire de gros sous, il faut une nouvelle éthique et de nouvelle valeurs. Le peuple exprime ses faveurs mais les leaders n’accordent sa confiance ; l’Etat n’a que l’apparence et il est très difficile de définir une frontière entre majorité et l'opposition, il y a maintenant de nombreux souverains, jaloux les uns des autres. L’Etat est devenu en deux mot un guignon, un chacal. Les leaders ne se fient jamais aux peuples, à la base de leurs partis. Le leadership au Gabon est faites de crises et déchirures ethniques .Cette crise du Leadership entraine la désaffection du peuple pour la chose politique et le retard du Gabon. Les leaders se comportent comme des véritables gourous, alors que le Gabon cherche même un leader qui va le tirer le haut et vers l'avant et non le contraire. Le problème ne se situent pas au niveaux des messagesmais aux niveaux des messagers eux mêmes.

Alors, Il ne reste au peuple de prendre encore leur chance en 2012, en choisissant peut être le moindre du pire, mais la politique du moindre mal a-t-elle déjà menée à autre chose . L'avenir nous le dira.

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