Top film 2008  

L'histoire de "Les Couilles de l'éléphant"
Alevina, un député sortant d'Evologo en Afrique, se présente aux prochaines élections législatives mais cette fois-ci dans un contexte de multipartisme. Il ne se préoccupe pas de son image et court après les filles, parmi lesquelles figure la petite amie de son propre chauffeur.
Sa cote de popularité est au plus bas dans les sondages. Même sa propre fille a rejoint le camp de ses adversaires. Alevina fait donc appel à un conseiller en communication venu de France, le fils d'un de ses vieux amis.
Cependant, l'homme politique souffre d'impuissance sexuelle. Sa femme, ne supportant plus d'avoir un mari aussi volage, a en effet consulté une Nganga (magicienne) pour qu'elle calme ses pulsions. Alevina ne peut accepter un tel handicap. Il perd tout contrôle et c'est la panique dans son état-major.




Produit par Bassek Ba Kobhio, en coréalisation avec Didier Ouenangare, "Le silence de la forêt" porte les comédiens Eriq Ebouaney, Sonia Zembourou et Nadège Beausson Ndiaye à l'écran comme personnages principaux. Le film est une adaptations du roman d'Etienne Goyemide. Bassek Ba Kobhio produit ainsi le premier film centrafricain. "Il s'agit d'une adaptation d'un roman fort que je connaissais déjà, et qui dit bien la Centrafrique avec ses richesses, sa beauté, sa chaleur humaine, mais aussi ses contradictions, son instabilité politique, ses conflits sociaux larvés, comme partout en Afrique centrale. Il y avait une mise en relief d'un groupe important du pays et de la région qu'on gagnerait à connaître et à faire connaître, les pygmées, victimes d'un racisme incroyable. Il y avait la dénonciation des comportements d'une élite arriviste et corrompue... Je n'ai pas résisté plus longtemps à l'idée de produire ce film", a expliqué le cinéaste dans sa note d'intention.

Les tams tams se sont tus de Philippe Mory, 1h40’, 1972, Gabon
Au cours d’une visite au village, le jeune sculpteur Abraham tombe amoureux de la plus jeune des épouses de son oncle. Il la séduit puis l’emmène furtivement à Libreville. La jeune villageoise découvre les séductions et les plaisirs de la ville. C’est le premier long métrage gabonais, un film réalisé et joué par Philippe Mory, précurseur du cinéma gabonais, comédien, réalisateur puis fondateur du CENACI.
LA REINE SOLEIL
ImageMercredi 23 avril à 16h
De Philippe Leclerc, avec Coralie Vanderlinden, David Scarpuzza, 2005, 1h17
Egypte antique, 18ème dynastie. Akhesa, ravissante princesse de 14 ans, est loin d'imaginer qu'elle règnera un jour sur l'Egypte...Lorsque son aventure commence, l'impétueuse jeune fille se rebelle contre son père, le pharaon Akhenaton. Elle refuse de vivre confinée dans l'enceinte du palais royal et veut découvrir pourquoi sa mère, la reine Nefertiti, est partie s'exiler sur l'île d'Eléphant Akhesa s'enfuit avec l'aide du prince Thout, dans l'espoir de retrouver sa mère. Au mépris du danger, les deux adolescents voyagent alors des rives du Nil aux dunes brûlantes du désert, et affrontent avec courage le mercenaire Zannanza et les prêtres qui complotent pour renverser le pharaon.Avec leur innocence comme seule arme, Akhesa et Thout surmonteront de nombreuses épreuves, et connaîtront ensemble un destin extraordinaire.

Nha Fala, comédie musicale de Flora Gomes, 2002, 1h30’, compétition officielle Venise 2002, musique originale de Manu Dibango, Cap Vert
Au Cap Vert, tout événement a lieu en chansons : mariages, enterrements, rencontres, ruptures. La jeune Vita n’a pas le droit de chanter à cause d’une légende ancestrale. Devenue étudiante à Paris, elle tombe amoureuse d’un musicien avec qui elle chante. Elle ose braver la malédiction





ALI ZAOUA, de Nabil Ayouch, 1h30’, Etalon de Yennenga Fespaco 2001, Maroc
Ali, Kwita, Omar et Boubker sont des enfants des rues de Casablanca. Malgré les problèmes posés par leur survie quotidienne, ils sont liés par une amitié indéfectible. Cependant, Ali est tué lors d’une bagarre contre une bande rivale…




de Bassek Ba Kobhio, 1994, 1h34Les vingt dernières années de la vie d’Albert Schweitzer vues par un Africain. Son incroyable aventure, sa vie consacrée à l’Afrique, son dévouement mais aussi son ambiguïté à une époque - 1945 - où le colonialisme comprend mal qu’un jeune Camerounais ose entreprendre des études de médecine…




BUUD YAM de Gaston Kaboré, 1h40’, Etalon de Yennenga Fespaco 1997, Burkina Faso
Trouvé en brousse à demi-mort quand il était enfant, Wend Kuuni a été adopté par une famille. Sa sœur adoptive étant tombée gravement malade, il part à la recherche d’un guérisseur légendaire et entame un parcours initiatique qui le conduira vers ses propres racines.












JOM ou l’histoire d’un peuple, d’Ababacar Samb Makharam, 1981, 1h15’, Sénégal
Jom signifie en wolof dignité, honneur. Une grève éclate dans une usine. Les débats entre les deux groupes de grévistes donnent l’occasion au griot de raconter les hauts faits du passé dans lesquels le Jom s’est incarné à travers les âges. Une leçon de dignité et un film culte sénégalais.


TAAFE FANGA pouvoir de pagne, d’Adama Drabo, Mali, 1997, 1h40’Dans une cour malienne, la kora du griot invite à la veillée. Les hommes, les femmes et les enfants s’installent. Arrive alors une créature de rêve qui prend place parmi les hommes. Ils veulent chasser l’insolente, mais c’est sans compter avec la solidarité féminine.
Ce film s’inspire d’un récit traditionnel qui raconte comment les femmes se servirent de masques sacrés pour prendre le pouvoir.

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