Films gabonais  

Gabon/Cinéma : Manouchka Kelly Labouba se confie à la rédaction de Gaboneco.com « j’ai de moins en moins de mal à convaincre mes « aînés » de me faire confiance dans mes initiatives» !
Première gabonaise à s’illustrer dans la réalisation d’un film de fiction au Gabon, Manouchka Kelly Labouba a choisi d’exprimer son talent dans une profession difficile même si passionnante ; réalisatrice de productions cinématographique dont la dernière en date «Le dicvorce». Celle qui démarrait dans le métier à 22 ans, en a 25 aujourd’hui et déjà tout un parcours. Pendant 13 ans, elle se construira et se préparera en conséquence, notamment en réalisant un court-métrage « Bouchées d’Amours » ayant reçu le 2ème prix catégorie université au 4ème Festival National du Film Universitaire et Scolaire de Chartres (France) en 2004, des clips vidéo de la chorale Notre Dame de la Salette, Kôba ou encore Ba’Ponga, « Michel Ndaot : Entre ombre et lumière » présentée au Festival Escales Documentaires de Libreville en novembre 2008 entre autre.

© D.R

Cette jeune femme extraordinaire de par son talent et sa forte personnalité a bien voulu accorder à Gaboneco.com un entretien.


- Manouchka Kelly Labouba, à peine rentrée de l'étranger où vous avez poursuivi vos études (en France et aux Etats-Unis), vous faites déjà partie intégrante du paysage cinématographique gabonais. C'est plus le travail ou le culot qui paye dans ce milieu ?

C’est vrai que j’ai du caractère, et beaucoup de personnalité, ce qui dans ce milieu-là est un plus (surtout au Gabon !). Mais le meilleur salaire c’est d’abord le travail. Beaucoup de travail ! Je veux faire ce métier depuis que j’ai l’âge de 12 ans, je me suis donc préparée en conséquence. Aujourd’hui j’en ai 25. Pendant 13 ans, j’ai travaillé dur pour me constituer un solide bagage intellectuel, et professionnel afin d’être en mesure d’exercer ce métier en toute sérénité. Et je peux vous dire que le travail est loin d’être fini ! J’ai encore beaucoup de choses à apprendre, à expérimenter, et surtout à montrer.

- L'accueil des "anciens" a t'il été franc et chaleureux ?

L’accueil s’est fait « à la gabonaise ». Je mentirais si je vous disais que tout le monde m’a accueilli les bras ouverts. J’ai ressenti un peu d’indifférence à mon égard au départ, surtout dû à mon jeune âge (la première fois que j’ai mis les pieds sur un plateau de tournage du CENACI j’avais 22 ans !), parce que je pense qu’ils avaient du mal à me prendre au sérieux. Mais au fur et à mesure, j’ai fait mes preuves, et je leur ai démontré que je savais ce que je faisais, et plus que tout que j’étais vraiment passionnée par ça. Aujourd’hui, j’ai plus ou moins réussi à me faire accepter, et j’ai de moins en moins de mal à convaincre mes « aînés » de me faire confiance dans mes initiatives.

- Avant d'être réalisé, "Le divorce" était en projet depuis un bon moment. Combien de temps s'est-il écoulé entre sa préparation (mûrir le projet) et sa réalisation ?

En fait la toute première version du scénario s’appelait « Le Mariage ». C’était une petite fiction d’une trentaine de minutes autour d’une cérémonie de mariage coutumier. Je l’ai écrite en 2ème année de DEUG lorsque j’avais 19 ans. Je trouvais le principe du mariage coutumier vraiment très intéressant, plus particulièrement pour une comédie. Trois ans plus tard, dans le cadre de ma recherche de Master 2, je rencontre M. Charles Mensah (DG du CENACI) que j’interviewe pour mon mémoire. Notre entretien se déroule tellement bien, qu’à la fin je me sens suffisamment en confiance pour lui montrer mon scénario « Le Mariage ». Il le lit, et m’explique que bien que l’histoire lui plaise, elle n’est malheureusement pas assez « cinématographique » pour en faire un film (il disait à raison que cela se rapprochait plus du « théâtre filmé » que du film de cinéma). J’ai insisté sur le potentiel du sujet, et je lui ai promis que je reviendrais avec une version plus satisfaisante. C’était en Août 2006. Je me suis replongée dans l’écriture, et pour introduire un aspect dramatique « cinématographiquement parlant », j’ai décidé de casser ce mariage coutumier que je décrivais, pour le transformer en divorce coutumier. Et donc je me suis mise à peindre le parcours de ce couple qui se marie à la coutume, et qui trois ans plus tard revient sur ses positions pour s’engager dans un divorce. En Novembre 2006, je remets cette version à M. Mensah, et il accepte de me produire. On dépose le projet en commissions (notamment à l’Organisation Internationale de la Francophonie, et au Ministère français des Affaires Etrangères, qui nous allouerons chacun 10.000 Euros), et on attend qu’elles siègent. Un an et huit mois plus tard, en Juin 2008 je démarre ENFIN le tournage du film «Le divorce». Je deviens la première femme à réaliser de la fiction au Gabon, et d’après ce qu’on m’a dit, la plus jeune réalisatrice (tous sexes confondus) de l’histoire du cinéma gabonais à seulement 24 ans. Tous ces records étaient de bon augure, et cela donnait une sorte d’aspect « prophétique » à mon désir de faire du cinéma.

- Cette première grande production pour vous, a, lors de sa sortie, fait l'unanimité ou presque auprès du public même si certains ont confié être restés sur leur faim vis-à-vis du temps (40 et quelques minutes). Etait-ce voulu ?

Oui et non. Non parce que si ça ne dépendait que de moi, ma toute première réalisation aurait été un long-métrage. Mais aucun producteur ne peut vous faire confiance d’amblée sur un long-métrage si vous n’avez rien d’autre dans votre CV (j’étais encore étudiante à l’époque où j’ai rencontré Charles Mensah). C’est la raison pour laquelle ils vont d’abord vous tester avec un court. Donc, pour moi c’est « tout bénef » d’avoir un court-métrage qui laisse les gens sur leur faim, parce que ça rassure les producteurs, et leur prouve qu’ils pourront me faire confiance sur un long. Souvent, un jeune réalisateur doit accumuler plusieurs courts avant d’être titulariser sur un long. Mais, j’ose espérer que ce ne sera pas le cas pour moi.

- Manouchka «Le divorce» n'est pas votre première réalisation. Pouvez-vous pour nos lecteurs, revenir sur votre parcours ?

C’est vrai ce n’est pas tout à fait juste de dire que «Le Divorce» est ma première réalisation, c’est plus correct de dire que c’est mon premier film de cinéma (c-à-dire fait pour être d’abord exploité en salles). J’ai pas mal de réalisations universitaires à mon actif, dont le court-métrage « Bouchées d’Amours » qui a reçu le 2ème prix catégorie université au 4ème Festival National du Film Universitaire et Scolaire de Chartres (France) en 2004. J’ai aussi fait un peu d’assistanat sur des clips de Notre Dame de la Salette, Kôba et Ba’Ponga. Ma première réalisation professionnelle fut un documentaire de 26 min sur Michel Ndaot (metteur en scène de théâtre) intitulé « Michel Ndaot : Entre ombre et lumière » et qui été présenté au Festival Escales Documentaires de Libreville en Novembre dernier. Ensuite, j’ai réalisé et également produit 3 des 6 épisodes de la série de mini-fiction (3 à 6 min par épisodes) « Les Choses du Pays » créée par Fernand Lepoko. Après, j’ai de nouveau travaillé avec Fernand en tant que 1er assistant réal sur son court-métrage de cinéma « Maléfice » tourné en Mai 2008. Enfin, un mois plus tard je réalisais « Le Divorce », et vous connaissez la suite…

- Lorsque l'on a votre âge, c'est-à-dire bientôt un quart de siècle, l'on veut souvent aller très vite. Ne vous l'a t'on pas déjà reprocher, même indirectement avec tout ce que vous avez comme projets en tête ?

J’ai déjà mon quart de siècle depuis bientôt 3 mois !!! Mais cela n’empêche que vous avez raison : les gens me disent que je vais vite. Même ma propre mère me demande parfois de ralentir. Mais finalement qu’est-ce qu’il y a de mal à ça ? Vous savez on ne vit qu’une fois. Je ne sais pas ce que me réserve l’avenir, combien de temps il me reste à vivre, et je n’ai pas envie de perdre une seule minute de plus à attendre. Parce que je le constate de plus en plus, le temps que l’on a sur Terre, est ce qu’on a de plus précieux et il ne faut surtout pas le gaspiller. Carpe diem, je m’applique à suivre la devise d’Horace en « cueillant le jour présent, sans me soucier du lendemain ». Et puis sincèrement, est-ce moi qui vais trop vite, ou plutôt notre cinéma qui va un peu lentement ? Parce qu’entre le moment où mon scénario a été accepté par le producteur, et le moment où je tourne « Le Divorce », il s’est passé qu’en même plus d’un an et demi. Bien sûr j’ai réalisé quelques petits projets ici et là, mais pendant une large partie de ce temps je n’ai fais qu’attendre que les choses ne démarrent. A l’ère du numérique, faire un film ne coûte plus aussi cher, et ne prend plus autant de temps qu’avant. Regardez mon cas, en moins de trois mois (de Juin à Mi-Août 2008) j’ai pu tourner et monter un film de 40 min pour environ 25 millions CFA (si je ne me trompe pas). Vous multipliez tout ça par deux, et on peut avoir une estimation plus ou moins juste des délais de livraison, et des coûts pour un long-métrage au budget modeste. Le numérique c’est vraiment LA révolution en matière d’audiovisuel, parce que c’est ça qui fait en sorte que l’on doit aller vite, si on ne veut pas être laissé pour compte.

-En parlant de projets, quels sont justement les vôtres dans l'immédiat ?

J’ai plusieurs projets dans les tiroirs. Mais dans l’immédiat en ce qui concerne la réalisation, je travaille actuellement sur deux projets : un court-métrage et mon premier long. Pour ces deux réalisations, je vais essayer de me constituer en tant que scénariste, réalisatrice et productrice afin de bénéficier d’un maximum de liberté sur le tournage. Ensuite, en tant que coordinatrice des projets à la SLOGF (Société Logovéenne du Film et l’Image), je prépare les projets que l’on devrait mettre en place pour 2009. Et croyez-moi, on prévoit de belles choses !

- On sait Manouchka un peu plus proche de certains acteurs, on prend les mêmes et on recommence ?

Oui et non. C’est clair qu’au fil du temps la confiance s’installe, et des affinités se créent. Pourtant ce n’est pas suffisant pour qualifier un acteur ou une actrice pour un rôle précis, car il faut que la tranche d’âge, le physique et le jeu aussi concordent. Donc il est évident que l’on doive souvent travailler avec de nouvelles têtes. Mais bon, l’idéal serait de faire du neuf, avec du vieux, mais pas que du vieux.

- Quels sont vos meilleurs souvenirs du tournage ?

Tous ! Les bons comme les mauvais moments parce que ce film représentait tellement pour moi. Vous savez, ce n’est pas donné à tout le monde de réaliser son rêve. Et moi je l’ai fait. Vous pouvez demander à tous mes anciens condisciples du lycée : ils se souviendront tous que je disais que je voulais faire du cinéma. Je nourris ce rêve depuis l’âge de 12 ans, et aujourd’hui que j’ai 25 ans, je peux dire (même si ça fait bizarre à entendre) que c’est le rêve de toute une vie. J’ai pleuré dans les bras de ma mère à la fin du tournage. A vrai dire, j’ai fait pleuré toute ma famille, ma mère, mes frères, etc. C’était comme si une vague d’émotions m’envahissait, tellement c’était énorme.

- 2009 est enfin là, quels sont vos vœux pour cette nouvelle année (sur le plan professionnel)?

Ben continuer sur ma lancée. J’espère que j’arriverais à garder cette allure et continuer à enthousiasmer autant les gens. Je suis heureuse de savoir que ce que je fais à un sens pour tout ce monde-là, et surtout pour la jeunesse gabonaise. Beaucoup de jeunes me soutiennent, et je ne voudrais pas les décevoir. J’aimerais aussi arriver à inspirer des gens et leur donner envie de faire ce métier, pour qu’on soit moins seuls dans notre milieu (parce qu’on n’est vraiment très peu nombreux, et qu’on finit par se marcher sur les pieds à la longue). Enfin, j’espère que les pouvoirs publics mettront en place plus d’infrastructures, et plus de moyens pour aider les artistes audiovisuels à exercer leur métier de façon moins précaire.

- Et l'amour dans tout ça ?

Y’a toujours de la place pour l’amour ! Et je dois dire qu’en ce qui me concerne je reçois beaucoup d’amour dans ma vie. Il y a celui de ma famille : celui de ma mère et de mes quatre grands-frères qui est très précieux. Ils me soutiennent dans tout ce que je fais, et me conseillent beaucoup. Les témoignages des gens dans la rue, et leurs encouragements sont aussi des preuves d’amours qui font chaud au cœur. Enfin, il y a l’amour que je reçois de l’Amour de ma vie, mon fiancé Alex avec qui on prévoit de se marier dans le courant de l’année. J’ai longtemps pensé que si je n’arrivais pas à faire du cinéma, je serais passée à côté de ma vie. C’était avant de rencontrer Alex. C’est ma moitié parfaite, et l’amour qu’il me donne tous les jours me fait réaliser qu’il n’y pas que les films dans la vie. On se motive l’un l’autre, et ensemble on se rend plus fort. J’ai beaucoup d’amour dans ma vie, et j’essaie d’en donner au moins autant que j’en reçois.

- Et hormis le cinéma, avez-vous d'autres occupations ? Si oui, lesquelles ?

J’adore le sport, en particulier le basket et le tennis. Dès que j’ai un moment je fonce au stade pour jouer un peu sur les playgrounds. Quand mes frères sont dispos, on se retrouve au Saoti pour des matches de tennis très accrochés, surtout avec mon frère Anselme. Je regarde aussi beaucoup la NBA et les tournois de tennis ATP à la télé. A part le sport, il y a aussi les jeux-vidéos. Ma mère m’a offert une Playstation 3 pour Noël, et j’ai bien l’intention d’en profiter. Parfois, il nous arrive de jouer avec Alex jusqu’à 5h du matin tellement on est accros. C’est ça aussi l’avantage d’être jeune, il ne nous faut pas grand-chose pour nous occuper. Je lis aussi dès que j’ai un moment, même si j’ai de plus en plus de mal à aménager un espace dans mon emploi du temps consacré à la lecture.

- Une omission peut-être dans notre questionnaire? Un point que vous souhaiteriez évoquer ?

Le 17 Janvier prochain je devrais participer en tant que réalisatrice au Carrefour des Métiers du Lycée Blaise Pascal, d’où je suis ancienne élève. C’est vraiment une étape symbolique pour moi, parce que je me souviens que c’est lors d’un de ces Carrefours que j’ai rencontré Roland Duboze (réalisateur et directeur photo au CENACI) qui m’avait expliqué quel genre de cursus universitaire on pouvait emprunter pour faire du cinéma. Cette rencontre m’a vraiment inspirée, et j’aimerais faire de même.

- Le site Gaboneco.com vous le consultez de temps à autres? Qu'est-ce qui retient le plus votre attention ? (Merci)

Je consulte beaucoup Gaboneco.com lorsque je suis hors du Gabon, ou quand je ne peux pas me procurer l’Union mais que je veux rester au courant de l’actualité. C’est un site très bien organisé, et même plus complet que notre quotidien national parce qu’on y trouve vraiment TOUTE l’actualité gabonaise, aussi bien politique, culturelle, etc. J’espère que les créateurs, et les journalistes du site vont garder la même ligne de conduite, et travailler avec le même professionnalisme. C’est tout le mal que je peux leur souhaiter. D’ailleurs, j’en profite pour formuler mes vœux les meilleurs à toute l’équipe de Gaboneco.com pour l’année 2009. Que vous y trouvez plein de bonheur, de satisfaction, de joie et surtout la santé. Merci à vous.



Plus d'infos sur ce film














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FILMS ETRANGER










FILMOGRAPHIE GABONAIS
Obali
Identité
Ayouma
Demain un Jour nouveau
Le Singe Fou,
Demain un jour nouveau,
l'Auberge du Salut,
1993 Le Départ (short)
1994 N'Gwa Musicien (documentary)
1995 La Mouche et le Nganga Parieur (animation)
1995 La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Boeuf (short)
1996 Les Tirailleurs d'Ailleurs (doc)
1999 Go Zamb'olowi (short)
2000 Dôlè (Jury Prize Cannes Junior 2000 - Golden Tanit Carthage 2000)
2000 Les Flots de Libreville (doc)
Filmographie de Philippe Mory
Afrique sur Seine de Paulin Vieyra (1954)
L'enfant au fennec de Jacques Dupont (1958)
On n'enterre pas le dimanche de Michel Drach (1959)
Les filles sèment le vent de Louis Soulannes (1960)
La cage de Robert Darenne (1961)
Les tam-tams se sont tus de Philippe Mori (1971)
Obali (1ère version) de Philippe Mory (1973)
Un enfant du village de Philippe Mory (1978)
Le grand blanc de Lambaréné de Bassek Ba Kobhio (1994)
Orèga de Marcel Sandja (1997)
Go zamb'olowi (Au bout du fleuve) de Imunga Ivanga (1999)
Oréga de Marcel Sandja (1999)
Dolè, de Imunga Ivanga (2000)
Les Couilles de l'éléphant de H-J Koumba Bididi (2000)

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