LANGUES NATIONALES  

Politique linguistique du Gabon :Le Gabon pratique une politique linguistique à deux volets, le premier portant sur la langue officielle, le second sur les langues gabonaises. D'ailleurs, l'article 2 de la Constitution du 23 juillet 1995 est clair à ce sujet:
Article 2
La République gabonaise adopte le français comme langue officielle de travail. En outre, elle oeuvre pour la protection et la promotion des langues nationales.


En fait, la langue française qui a le statut de langue officielle est devenue pour plus de 33 % des Gabonais leur langue maternelle. La multitude de langues locales (62 d'après la classification du Professeur Kwenzi Mikala) appelées parfois langues nationales n'ayant pas encore obtenu de codification ou d'écriture précise n'ont pu se développer normalement. Il convient de reconnaître que les langues maternelles, si elles sont encore parlées, le sont par les anciens ou dans les villages. Dans les marchés de la capitale on reconnaîtra plus volontiers des langues étrangères telles que celles du Togo, du Bénin ou du Nigéria, éventuellement le lingala.La seule initiative d'enseignement des langues dans les établissements a été prise à titre privé, par la Fondation Raponda-Walker qui, dès 1996, éditait ses premiers manuels de la méthode RAPIDOLANGUE. Cette méthode a été largement commentée dans les articles précédents ainsi que les raisons de son utilisation dans l'enseignement des langues locales.Où en est la situation actuelle ?La ré-édition du manuel RAPIDOLANGUE niveau 1, pour les débutants adultes et les débutants des classes de 6e et 5e, en juin 2007, prouve à suffisance l'intérêt provoqué par cette méthode. Elle continue d'être enseignée dans deux établissements de Libreville et dans des milieux privés.Le Ministère de l'Education nationale a confié à l'Institut pédagogique national le soin d'élaborer du matériel didactique pour l'enseignement. Ce matériel n'est pas encore disponible.Espérons qu'il le sera très rapidement pour la conservation du patrimoine culturel du pays !

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Réaction Marc Mvé Bekale au discours de Sarkozy.  

Le discours prononcé par Nicolas Sarkozy à Dakar était un véritable poème en prose. Dominé par l’emploi de l’anaphore (répétition d’un même mot au début d’une série de vers, de phrases ou de paragraphes) pour en accentuer la tonalité lyrique, le propos s’est aussi déployé selon un schéma dialectique où chaque argument appelait un contre-argument en vue de parvenir à un certain équilibre. A la fin de la lecture (http://www.cellulefrancafrique.org/), on en sort quelque peu sonné tant le discours semble relever d’une construction oxymorique. A titre d’illustration, la colonisation y apparaît comme un abominable crime dont les bienfaits ont « ouvert les cœurs et les mentalités africaines à l’universel et à l’histoire ».

Cette stratégie de discours est surtout patente dans l’analyse consacrée au sous-développement du continent africain. Cherchant à en identifier les causes, le président français est allé au-delà des contingences historiques, de l’impact colonial et des phénomènes économiques pour y ajouter une dimension ontologique : le sous-développement serait lié à « l’être » même de « l'homme africain », resté enfermé dans l’état de nature. Au vu de cette situation, Sarkozy propose à l’Afrique de faire sa mue et de rompre avec l’immobilisme en répondant à l’appel de la Raison universelle européenne. Il s’agit là d’un impératif catégorique devant permettre au continent noir d’entrer enfin dans l’Histoire.

Qu’on le prenne dans son articulation ou sa substance, une bonne partie de ce texte semble avoir été inspirée par les idées de Hegel dans La raison dans l’histoire. On pourrait même parler de plagiat lorsqu’on compare les passages suivants :

« Le drame de l'Afrique, c'est que l'homme africain n'est pas assez entré dans l'Histoire […]. Jamais il ne s'élance vers l'avenir […]. Dans cet univers où la nature commande tout, l'homme reste immobile au milieu d'un ordre immuable où tout est écrit d'avance. […] Il n'y a de place ni pour l'aventure humaine, ni pour l'idée de progrès. » (Nicolas Sarkozy)

Ecoutons maintenant Hegel :

« [l’Afrique noire] repliée sur elle-même [n’a pas d’histoire]. Ce que nous comprenons en somme sous le nom d’Afrique, c’est un monde anhistorique non-développé, entièrement prisonnier de l’esprit naturel et dont la place se trouve encore au seuil de l’histoire universelle ».

En tenant compte des catégories hégéliennes de « l’esprit » (naturel, subjectif, absolu), il est clair que Sarkozy ravale les Africains au stade de « l’esprit naturel » lequel serait une manifestation primitive de la Raison universelle. Une telle posture n’est pas étonnante chez Nicolas Sarkozy. N’affirmait-il pas, lors d’une conversation avec Michel Onfray dans Philosophie Magazine (http://www.philomag.com), que certaines tares, telle la pédophilie ou la tendance suicidaire, sont innées, donc incurables ? Le sous-développement africain en ferait certainement partie.

Nous sommes ici confrontés à ce qu’Edouard Glissant voyait comme « une philosophie totalitaire de l’Histoire » (élaborée au 19ème siècle à partir des récits de voyages, des témoignages rapportés par des missionnaires, colons et aventuriers occidentaux) qui allait servir de terreau à l’idéologie raciste par la construction d’une image fantasmatique de l’Afrique. Cette idéologie hétérophobe et européocentriste occulta le fait que la « Raison » (au sens hégélien) s’est bel et bien manifestée en Afrique à travers de grandes civilisations et puissants empires.

Ne serait-ce que par son propos dans La raison dans l’histoire, dont on a tenté de le dédouaner en arguant que ce livre fut conçu à partir des notes de cours dans lesquelles la parole du philosophe aurait été déformée, les idées d’Hegel n’étaient pas de nature à donner une image flatteuse de l’homme noir. En les reprenant, même par un habile camouflage, on réactive indirectement un cliché raciste bien ancré : le sous-développement trouve sa cause première (ontologique) dans la nature de « l’homme africain », incapable de « s’élancer vers l’avenir [pour] la grande aventure humaine ». Passons sous silence les réussites extraordinaires de certains Africains sur le continent américain ou même européen et regardons, au-delà des stéréotypes, les contingents de clandestins qui viennent s’échouer aux frontières de l’Europe ou ces jeunes gens qui bravent tous les dangers et arrivent en France, tapis dans le train d’atterrissage des avions. Plus que la misère, le rêve constitue le moteur fondamental de ces actions héroïques. L’écrivaine sénégalaise Fatou Dioume l’a plus ou moins montré dans son roman Le ventre de l’Atlantique, où elle met en scène un jeune garçon qui voue un culte à un footballeur italien, devenu son idéal.

l’Afrique apparaît immobile à Sarkozy parce qu’il ne la voit qu’à travers le prisme négatif de la presse occidentale, où prédomine l’image d’un continent moribond, plongé dans les ténèbres. Sarkozy eût-il visité le cœur vivant des villes africaines qu’il aurait découvert des sociétés débordant de dynamisme, dont la Raison imaginative et inventive ne demande qu’à être encadrée par des hommes politiques probes.

Au sujet de l’Allemagne nazie, Nicolas Sarkozy faisait remarquer dans Philosophie Magazine : « Qu'un grand peuple démocratique participe par son vote à la folie nazie, c'est une énigme […]. Il y a là une part de mystère irréductible ». Ce raisonnement ne saurait valoir pour l’Afrique dont les maux sociaux, politiques et économiques sont assignés à une cause immanente à l’Africain. Pourtant, l’exemple de l’Allemagne montre à quel point l’homme, où qu’il se trouve et quelle que soit l’époque, est capable du meilleur (l’abbé Pierre ou Nelson Mandela) comme du pire (Hitler ou Pol Pot). Des écrivains tels que Dostoïevski et Joseph Conrad ont bien traduit cette réalité. A ce titre, Au cœur des ténèbres reste un exemple édifiant. L’Occident a souvent fait une lecture réductrice de ce récit en associant les « ténèbres » au continent africain, alors qu’il s’agissait d’une métaphore bien plus complexe, en lien avec l’entreprise coloniale dont Conrad stigmatisait les contradictions et les effets pervers, qui renvoyait d’abord à la substance même de l’âme humaine. Ainsi Dostoïevski, dans Les frères Karamazov, s’étonnait-il que l’homme (« un animal aussi féroce et méchant ») ait pu inventer l’idée de Dieu tant celle-ci, sacrée, est mise à mal par l’industrie de la violence dont il s’est rendu coupable tout au long de l’histoire. Le fait est que l’homme, comme le pensait Descartes (« Je suis comme un être écartelé, une corde tendue entre le suprême être et le non-être ») semble pris dans une tension vertigineuse, qui en fait une créature insaisissable. On peut alors penser que la part négative de l’essence humaine donne lieu en Afrique à des régimes politiques quasi-nihilistes, qui condamnent les populations à une insupportable misère. L’Europe a connu pareille histoire pendant des siècles, avant l’explosion de 1789.


Sarkozy et le portrait du colonisé (commentaire de texte)

Les colons européens « ont abîmé un art de vivre. Ils ont abîmé un imaginaire merveilleux. Ils ont abîmé une sagesse ancestrale ». Une telle affirmation ressortit à une vision fantasmatique car, au regard de réalité, les cultures africaines (langues, pratiques ancestrales, savoirs médicinaux) ont su résister à l’impact colonial.

Porté par un élan altruiste, le président français poursuit : en Afrique, les colons européens « ont créé une angoisse, un mal de vivre. Ils ont nourri la haine. Ils ont rendu plus difficile l’ouverture aux autres, l’échange, parce que pour s’ouvrir, pour échanger, pour partager, il faut être sûr de son identité, de ses valeurs, ses convictions. Face au colonisateur, le colonisé a fini par ne plus avoir confiance en lui, par ne plus savoir qui il était, par se laisser gagner par la peur de l’autre, par la crainte de l’avenir». De cette psychanalyse se dégage l’image d’un Africain irrémédiablement aliéné, jaloux du Blanc qu’il hait, étouffé par un pénible complexe d’infériorité. En un mot, le colonisé est une créature déséquilibrée, un monstre de type Frankenstein crée par le maître européen. Il est un malade mental. Aliénation culturelle et sous-développement économique apparaissent alors consubstantiels.

Sans doute les conseillers de Sarkozy, pour dresser ce portrait psychologique et métaphysique du colonisé, ont-ils puisé autant chez Albert Memmi (Portrait du colonisé) que chez Frantz Fanon (Peau noire, masques blancs), quand bien même les travaux contemporains ont souligné les limites de leurs analyses. Tout se passe comme si la « blessure coloniale », insurmontable, était inscrite à jamais dans la personnalité du Noir et l’enfermait dans un déterminisme implacable.

« Je veux dire à la jeunesse africaine que le drame de l’Afrique ne vient pas de ce que l’âme africaine serait imperméable à la logique et à la raison. Car l’homme africain est aussi logique et raisonnable que l’homme blanc. » Décryptons ce vocabulaire lourd de sous-entendus malheureux, à commencer par l’entité métaphysique appelée « âme » dont l’existence n’a jamais été rationnellement prouvée. L’âme n’a rien avoir avec la logique ou la raison qui, elles, trouvent leur origine dans le cerveau humain. Notons aussi que la comparaison dit implicitement la supériorité de l’homme blanc dont la logique et la raison sont visibles à travers sa civilisation. En revanche, les drames auxquels l’Afrique se trouve confrontée constituent la preuve d’un déficit de logique et de Raison universelle par laquelle on entre dans l’Histoire.

Après avoir signalé à la jeunesse africaine à quel point la colonisation a abîmé sa culture, voilà que, dans sa conclusion, Sarkozy conseille à cette même jeunesse de se construire « en puisant dans l’imaginaire africain que t’ont légué tes ancêtres… ».
« Je suis venu te dire que tu n’as pas à avoir honte des valeurs de ta civilisation [cela suppose que ces valeurs contiendraient quelque chose de méprisable qu’il conviendrait de transcender], qu’elles sont le plus précieux des héritages face à la déshumanisation et à l’aplatissement du monde ». La contradiction devient effarante lorsqu’on sait que Sarkozy a stigmatisé cet héritage quelques minutes plutôt : « Le drame de l'Afrique, c'est que l'homme africain n'est pas assez entré dans l'Histoire […]. Jamais il ne s'élance vers l'avenir. Le paysan africain, qui depuis des millénaires, vit des saisons, dont l’idéal de vie est d’être en harmonie avec la nature, ne connaît que le temps rythmé par l’éternel recommencement, par la répétition sans fin des mêmes gestes et des mêmes paroles. » Ici, l’orateur tente de circonscrire malicieusement son propos au cas du paysan africain. Mais le lecteur n’est pas dupe. Il y a décelé une litote par euphémisme, une circonlocution qui sous-entend que le paysan incarne la figure du primitif à l’heure d’Internet. Il représente une figure allégorique, dépositaire d’un « imaginaire où tout recommence toujours. Il n’y a de place ni pour l’aventure humaine ni pour l’idée de progrès. Dans cet univers où la nature commande tout, l’homme échappe à l’angoisse de l’histoire qui tenaille l’homme moderne [entendu le Blanc occidental, parce que sa Raison le pousse à réfléchir sur son devenir] mais il reste immobile au milieu d'un ordre immuable où tout est écrit d'avance. Jamais il ne s’élance vers l’avenir. Jamais l’idée ne lui vient de sortir de la répétition pour s’inventer un destin […] Il n'y a de place ni pour l'aventure humaine, ni pour l'idée de progrès. »

A certains moments, Sarkozy perçoit l’Afrique à l’aune de l’idéal de la Négritude « qui vivait trop le présent dans la nostalgie du paradis perdu de l’enfance ». Une telle critique était souvent adressée à Senghor, cité abondamment dans le discours de Dakar. En somme, les prises de position virulentes contre la négritude senghorienne indiquent que les Africains n’ont jamais été unanimes quant à leur conception du passé et dans la manière de vivre leur histoire.

La jeunesse africaine doit répondre à l’appel des valeurs européennes que sont « la liberté, l’émancipation et la justice […] la raison et la conscience universelles. » Si ces valeurs ont été brevetées par l’homme blanc, comment alors expliquer cette mémorable déclaration de Nelson Mandela : « Toute ma vie durant, je me suis dévoué à la lutte [pour l’émancipation] du peuple africain. J’ai combattu le pouvoir blanc, j’ai combattu le pouvoir noir. J’ai toujours porté en moi l’idéal d’une société libre et démocratique dans laquelle tous les hommes puissent vivre en harmonie jouissant des mêmes droits. C’est un idéal pour lequel je compte vivre et que j’entends réaliser. Et au pire des cas, c’est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir ».

Sarkozy conclut son harangue en demandant à la jeunesse si elle veut être respectée, si elle veut la démocratie, la liberté, la justice, le droit. Le lendemain, il rend visite à un des plus anciens autocrates du monde : Omar Bongo. Est-il étonnant que la France, du Togo en Côte d’Ivoire, soit devenue si impopulaire auprès de la jeunesse africaine ?

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Nous allons nous livrer à une analyse rigoureuse du discours à la nation d'OBO. Mais peut on le faire sans risqué d'être jugé d' anti-Bongo ou de pros-Bongo, nous dépasserons tous ses jugements de tranchés en usant notre sens d' objectivité. Nous commencerons par une simple étude syntaxique puis sémantique de son discours tout en simplifiant et symbolisant les relations existants entre les signes des textes.

Il s'agit d'un discours argumentatif sur des idées et avec des mots qui font appel au dialogue, au travail et à la responsabilité personnelle. Il ressort premièrement dans ce discours un recours important par l'orateur des qualificatifs liés à la volonté. Le verbe vouloir est cité sept fois, " j'ai voulu refondateur""j'ai voulu que l'année""je voudrais dire a tous""je le veux""je le voudrais".

L'introduction de son adresse a été un rappel sur ses dispositions prises en 2008 par la mise en place d'une feuille de route, mais malheureusement qui n'a pas abouti.

Puis le contenue est construit sur des idées consensuelles et fédératrices dans lesquelles chaque gabonais peut s'identifier: "Mes très chers Compatriotes","je lançais un appel à chaque Gabonais, femme, homme, jeune, moins jeune, à changer de mentalité...."Le combat pour le Gabon est le combat de toutes ses forces vives, de tous ses enfants, sans référence communautaire, sociale, religieuse ou d'appartenance politique". "la sagesse de nos Aïeux nous apprend « qu'un seul doigt ne pas laver le visage » et nos armoiries proclament que « Dans l'unité nous progresserons » "Le combat du Gabon est le combat de toutes ses forces vives..

En effet tout son discours peut se grouper dans les thèmes principaux qui sont:

* Politique et société,
* Comportement, et sentiments
* Éducation
* Crises et ouverture

"C'est pour tenir compte de tous ces impératifs et défis à relever et à intégrer que je demande au Premier Ministre de me faire des propositions dans un esprit d'ouverture pour une nation soudée et solidaire".

La thèse que Bongo accrédite dans ce fragment de texte est:
le Gabon pour se développer a besoin de tous ses fils. C'est pourquoi il faut un nouveau gouvernement de large ouverture.

Mais son discours peut se ranger dans une simple équation qui donnerait
D pour le désir changement - A pour la force d'agir- P pour l'action politique. S pour la notion de changement- G pour la république Gabonaise, H pour Histoire

L'équation donne :
(x) Dx---->Ax
(Px----> Dx) et (Px------> x) (Px-------> Gx)
(x)(sx)[Gx--->Hx)(Gx=Hx)]

Les deux propositions majeures sont:

* Conseil national du Dialogue social
* Gouvernent d'ouverture de large ouverture.

Quel sens peut on donner a ses deux propositions? Il s'agit de mêler tout le monde à la gestion afin qu'il n y ait plus un seul camp qui soit désigné coupable.

Créer une structure qui feront des acteurs sociaux des super ministres dans le but d'éliminer la contestation sociale comme quoi "la bouche qui mange ne crie plus".

Bien que le discours de Bongo n'est pas un discours bien défini, ses relations nous aident a faire quelques observations:

Sur le plan du texte , la première caractéristique de son discours montre que les lexemes établissent des relations plutôt à l'intérieur du discours qu'a son extérieur comme si Bongo s'adressait à lui même. De plus quoique les phrases sont liées par des connecteurs, les mots se trouvent dans un isolement phrastique et n'arrivent pas à passer au niveau transphrastique.

L'autre caractéristique est la présence importante du pronom "je" et de l'adjectif possessif "me" qui traduit ici une prise en charge du discours par l'orateur.

Le discours de Bongo fait appel a nos ressorts émotionnels afin de mieux nous convaincre, comme quand il utilise l'adjectif possessif "nos" dans la phrase: "hypothéquant sérieusement l'année scolaire de "nos" enfants".

En gros nous considérons Bongo comme un grand stratège politique, quoi que sa stratégie de rejeter tout son gouvernement n'est plus convaincante. Le discours de Bongo par rapport au contexte est bien cadré, il vise à désamorcer la fronde sociale en prônant l'esprit d'ouverture.

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