Crash d'un hélicoptère militaire français au Gabon  

Un hélicoptère militaire français s'est abîmé en mer samedi au large du Gabon, avec 10 militaires français à son bord, alors qu'il participait à un exercice bilatéral, a annoncé la présidence française dans un communiqué.

Le Président de la République vient d'être informé du crash en mer d'un hélicoptère français avec 10 personnels militaires français à bord, au large du Gabon, alors qu'il participait à un exercice bilatéral", a indiqué l'Elysée.

Le président Nicolas Sarkozy "a demandé que tous les moyens disponibles sur zone soient immédiatement engagés pour retrouver les militaires qui se trouvaient à bord", déclare le communiqué.

"L'hélicoptère s'est abimé au large de Nyonié", une petite localité située entre Libreville et la ville portuaire de Port-Gentil (sud). Nous continuons les recherches. Nous n'avons pas de nouvelles pour le moment, mais les conditions ne sont pas très favorables avec une nuit sombre" a affirmé à l'AFP le lieutenant-colonel Pascal Carpentier.

Des orages s'abattaient en ce moment sur la région, a constaté l'AFP.

"Nous avons mis tout ce que nous avons comme moyens sur l'opération. Il y a notamment des moyens aériens et le navire La Foudre" un transport de chalands de débarquement, a ajouté l'officier supérieur.

"Nous avons également fait appel à la société (pétrolière Total) qui a mis trois navires à disposition", a précisé le lieutenant-colonel.

L'appareil, un Cougar, s'est abimé vers 20h (19h GMT). "Il y avait bien 10 personnels à bord, tous Français. Pas de Gabonais", selon la même source.

Les forces françaises au Gabon effectuaient avec les forces gabonaises "un exercice de coordination d'opérations de sécurisation maritime". 600 militaires, des hélicoptères Cougar et Fennec ainsi qu'un C160 étaient engagés sur l'exercice baptisé N'Gari. L'opération, qui devait se dérouler du 17 au 21 janvier, prévoyait notamment des parachutages d'hommes sur des objectifs déterminés à l'avance, notamment à Nyonié.

M. Sarkozy a demandé au ministre de la Défense Hervé Morin de se rendre immédiatement sur place.

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