Le cinéma gabonais récompensé au FESPACO 2009 !  

Pour ses 40 années d’existence, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), s’étant déroulée du 28 février au 07 mars dernier, a vu la participation de nombreux pays africains parmi lesquels le Gabon dont deux productions sur trois ont été récompensées. «Confession Finale» d’André Côme Ottong et le scénario «Un Amour à Libreville» d’Imunga Ivanga et de l’Américaine Dawn Winkler. La 21e édition du Festival panafricain de télévision et de cinéma de Ouagadougou (Fespaco) ayant démarré comme prévu le 28 février dernier, s'est achevée le samedi 07 mars sur une nouvelle « consécration » du Gabon notamment. Au total, dix-neuf longs-métrages, vingt courts-métrages, trente films documentaires, vingt-huit fictions et séries télévisées pour le continent africain et seize productions cinématographiques tout droit venues de la diaspora africaine, ont été proposées à cette grande manifestation.

Le Gabon également présent à 21ème édition, a présenté trois films : «Confession Finale» d’André Ottong, «Le Divorce » de Manouchka Kelly Labouba et «Maléfice» de Fernand Lepoko. Les deux premiers dans la compétition fiction TV vidéo et le dernier dans la section non compétitive «Panorama et films du monde». Le pays n’a présenté aucun film en compétition officielle de long métrage, l’exposition la plus grande et la plus prestigieuse du festival.

En collaboration avec les Etats-Unis, le Gabon a présenté à l’Atelier du Festival un projet de scénario, coécrit par Dawn Winkler et Imunga Ivanga, ayant pour titre «Un Amour à Libreville».

Deux prix ont finalement été remportés par le Gabon. Le réalisateur André Côme Ottong a reçu le prix International Planned Parenthood Federation (IPPF) d’un montant de 2 000 000 francs CFA pour son œuvre «Confession Finale» et Imunga Ivanga, avec l’Américaine Dawn Winkler, a reçu le prix de la Fondation Beaumarchais + Aide au scénario et à la production d’un montant de 5 000 000 francs CFA pour le scénario «Un Amour à Libreville». Belle avancée pour le cinéma gabonais. Bravo !

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