Notre président est mort... Eh ben dit donc! ça fait quand même un choc. Quand je pense que mon arrière grand-mère, puis ma grand-mère, puis ma mère,puis moi, puis mes neuveux l'on connu, j'ai vraiment l'impression d'avoir perdu quelque chose qui occupait beaucoup de place.

Nous sommes tous d'accord sur le bilan négatif de cette présidence: à peine 10 pour cent des routes sont bitumées, un système de santé digne de l'époque féodale, des transports publics inexistants, un système éducatif en décadence, une démocratie qui n'en est même pas au stade de l'hypothèse... Et pourtant, ce ne sont pas les bénéfices issus du pétrole et des autres ressources dont regorge le gabon qui ont manqué.

Hier c'était la France qui était le partenaire privilégié de cette grande mascarade. Aujourd'hui à l'heure du déclin de la France-Afrique, c'est l'ère de la Chine-Afrique qui arrive et qui n'augure rien de bon pour le gabon (exemple: les chutes de Koungou dans l'invindo qui seront sacrifiée sur l'autel de l'empire du soleil levant au nom de la plus grande réserve de fer au monde encore non exploitée et que le gabon abrite). Mais comme hier avec le pétrole, les bénéfices ne seront pas redistribués à la population gabonaise... Le gateau sera partage entre les chinois et tous leurs partenaires gabonais qui ne savent conjuguer que l'individualisme et non la défense des intérets collectifs.

A moins que nous ayons enfin au pouvoir, une personne qui ait une ambition pour son pays. L'ambition qui pousse un père de famille à se sacrifier pour offrir les meilleurs écoles à ses enfants, une bonne santé, de quoi manger, la sécurité, la démocratie, la fierté de sa culture, et le respect de ses traditions.

Bref, j'espère de tout mon coeur que les intellectuels gabonnais rentrerons au pays car nous devons tous nous mettre au travail; que la société civile gabonaise se lève et s'entraine à combler les carrence d'un état purement symbolique, que nos politiciens découvrent enfin la démocratie et qu'ils l'exercent avec le peuple.

surtout, j'espère que le Gabon et les gabonais montreront au monde entier et aux africains en particulier qu'un changement à la tête du pays n'est pas synonyme de bain de sang, de viols, de destructions en tout genre. Nous ne sommes pas nombreux et nous avons tout à perdre.

L'avenir est devant nous et mettons tout notre coeur, tous ensemble (fang, punu, téké, kota, miéné, apinji, eshira, galua, vili, obamba, et tous les autres frères que je n'ai pas cité mais qui sont dans mon coeur) pour constuire notre beau pays et en faire la tête de proue de l'Afrique qui rentre la tête haute dans le 21ème siècle!

Paix à l'âme de Feu Bongo Ondimba et vive le Gabon
Source: Anonyme

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