Dos au mur, le président Wade
Dos au mur, le président Wade est obligé de nouer des alliances pour gagner le frontal contre Macky Sall. C’est à dessein qu’il a fait des propositions alléchantes à Idrissa Seck pour décrocher son soutien au second tour.
Les jeux sont ouverts. Et le président sortant qui est dans la posture d’un lion blessé ne compte pas se laisser faire. Le candidat des Fal2012 qui sort vainqueur du premier tour avec un score de 35% n’a pas pour autant remporté l’élection présidentielle. Il en découdra au second tour avec Macky Sall. Mais il a besoin de renforts pour rempiler à la tête du pays. Et Idrissa Seck est bien placé pour lui donner les points qui lui manquent pour réaliser son rêve.Ayant compris cela, le président Wade est disposé à faire d’alléchantes propositions au maire de Thiès. Selon le quotidien l’As, Wade est prêt à lâcher du lest en cédant le fauteuil de vice-président à l’ancien premier ministre. Ce n’est pas tout car selon nos amis du quotidien l’As parcouru par Setal.net, le père de Karim Wade se retirera au bout de deux ans pour donner les coudées franches à Idy qui héritera ainsi du Pds et du pouvoir.
Présidentielle: Sur quels critères doit porter le choix du peuple ?
Plus que quelques heures avant le début du scrutin présidentiel. Les
discussions vont bon train. Beaucoup sont encore indécis dans choix. Car
jamais, une élection n’a suscité autant d’engouement, autant
d’incertitude sur son issue. L’élection que nous allons entamée demain
devrait constituer un tournant décisif dans l’histoire du peuple
sénégalais, un peuple qui veut désormais prendre son destin en main.
Peuple sénégalais, votez utile !
Notons
pour commencer que le choix des dirigeants ou des animateurs politiques
par le peuple doit s’opérer selon la conscience. Cette dernière est la
voie intérieure qui nous enjoint, au moment opportun, d’accomplir le
bien et d’éviter le mal.
Avec ces élections, le moment est venu
pour le peuple de voter utile en choisissant les personnes crédibles et
soucieuses de la satisfaction des besoins de la patrie et de faire de
notre pays, la locomotive du développement. Pour faire ce bon choix,
nous vous invitons à ne pas aller chercher loin des hypothétiques ‘’
sauveurs du peuple’’. Prenez en main votre propre destinée et regardez
autour de vous, dans vos rues, vos villages, vos quartiers, vos
groupements, vos secteurs, vos communes, vos villes et vos districts,
les personnes que vous connaissez pour leur compétence et leur sens du
bien commun et choisissez-les.
Méfiez-vous des pêcheurs des voix
dont vous ignorez le passé, car leurs discours démagogiques cachent très
souvent une nature égocentrique et une compétence douteuse. Ne vous
faites pas à nouveau avoir par ceux-là mêmes qui ont contribué en tant
que prédateurs à détruire l’économie du pays.
Abstenez-vous
surtout de donner vos voix aux corrupteurs de tous genres spécialistes
de la politique des dons. Demandez-leur pourquoi leur soudaine
générosité ne se manifeste qu’à l’approche des échéances électorales et
si leurs dons pourront résoudre tous les problèmes auxquelles vous devez
faire face chaque jour.
Sur quels critères devrait porter ce choix ?
Comme
premier critère de choix, nous pensons que cet homme dont la vocation
sera de présider aux destinées de la nation, devrait être un leader,
quelqu’un qu’on a toujours envie de suivre et d’écouter.
Le
Président de la République doit être au dessus des partis politiques.
Son efficacité est donc garantie par l’indépendance ce qui exclut un
engagement quelconque envers un parti.
La volonté d’être utile,
d’incarner une vraie chance pour son pays tout en gardant une forme
d’humilité ou de détachement vis à vis de la notion de pouvoir
déstabilisatrice à titre personnel est pour moi essentielle. Ce qui veut
dire qu’il n’aura pas à « mener son peuple » mais les écouter et les
accompagner. Il n’a rien à offrir mais doit remplir les obligations qui
découlent de son mandat.
Prétendre régenter un peuple en un
instant serait un acte de démence disait Napoléon. Le génie de l’ouvrier
doit être de savoir employer les matériaux qu’il a sous la main.
Le
Président doit incarner la nation. Il ne doit pas ignorer que les
traces de son action seront inscrites dans l’histoire de la nation.
Le
Chef de l’Etat doit être discret. Il ne doit pas se mêler aux détails
mais s’en tenir à de grandes directives. Il doit avoir une bonne lecture
des sujets comme : les problèmes militaires, financiers, éducatifs, et
sociaux. Il doit avoir une ouverture d’esprit qui doit lui permettre de
trouver un consensus avec l’opposition sur certains sujets sensibles.
En
effet, il s’agira de passer au crible les différentes qualités morales,
techniques ou intellectuelles qui se rapportent à l’exercice du pouvoir
exécutif. En effet, ce qui distingue l’homme d’Etat de l’homme
politique, c’est qu’il s’inscrit en permanence dans l’action et dans la
responsabilité.
Précisons aussi et surtout que la politique doit
rechercher à régler les différends par le dialogue et la persuasion, non
par la force ou une certaine forme de violence. Le courage d’un
Président de la République ne doit être envisagé que dans le sens d’une
résistance aux pressions, qu’il s’agisse de pressions extérieures avec
les rapports de force géopolitiques ou de pressions intérieures face aux
divers groupes d’influence et surtout face à l’opinion publique.
Les
responsables politiques doivent demeurer des représentants du peuple
chargés d’écouter puis de synthétiser leurs préoccupations et
d’appliquer la politique qu’ils désirent. Les élections permettant de
choisir celui qui est le plus en phase avec l’opinion.
Seulement,
on peut mener une très mauvaise politique avec tous les bons sentiments,
tout le courage et toute la volonté du monde si l’analyse initiale est
erronée. C’est en particulier pour cela que les leaders socio-démocrates
traversent une période de crise puisque leur postulat de base d’un
progrès conjoint de la démocratie, de l’économie et du social est mis en
défaut par la mondialisation.
Un Chef d’Etat digne de ce nom doit
comprendre les hypothèses utilisées dans les modèles que lui présentent
les économistes comme il doit connaître personnellement les souffrances
et les aspirations des principales composantes de la population. Il
doit éviter de réduire la politique à une simple science sociale mais
doit se baser sur son expérience, sa compétence et sa culture
personnelle pour choisir le cap à suivre pour le pays.
En effet,
si l’on ne peut rien pour le pouvoir d’achat à court terme face à
l’envolée du prix des matières premières, on peut mettre en œuvre des
politiques qui en rendent le pays moins dépendant, qu’il s’agisse de
produire soi-même son énergie, de favoriser les économies d’énergie ou
les filières de recyclage. S’il veut être exigeant envers son peuple, il
doit se montrer exemplaire et servir de « bouclier moral » à l’ensemble
de son gouvernement. Quels que soient les moyens et les chemins
employés, le peuple doit en effet être convaincu de la sincérité et de
la justesse des fins poursuivies.
Enfin, le Chef d’État doit donc
réussir à fondre ses intérêts dans ceux de l’État, en revenant à cette
belle définition de la politique « faire passer le souci du monde avant
le souci de soi ».
Serigne Samba Ndiaye : Enseignant, Phytothérapeute : site web : www.sambamara.com
Les parents doivent prendre leur responsabilité face à la déviance de la jeunesse!
« A-t-on
cessé de transmettre notre culture aux nouvelles générations ? »
L’éducation tient une place considérable dans toutes les sociétés. C’est par
elle que celles-ci s’appliquent à maintenir vivant et à affirmer leur idéal à
imposer leur table de valeurs. Même si l’école est née pour suppléer à
l’insuffisance des familles face au développement constant de la civilisation
et à l’élargissement des connaissances, l’éducation a toujours existé sous une
forme ou sous une autre.
De son côté,
l’enseignement traditionnel a toujours préconisé l’éducation physique et
spirituelle de l’enfant, afin de favoriser en lui l’apparition des aptitudes
fondamentales qui font la grandeur de la personne et de l’aider à trouver son
équilibre au sein des forces qui habitent en lui et dans le monde environnant.
Eduquer, c’est
transmettre une culture
Il n’y a pas
d’être humain sans culture. Alexandre Soljenitsyne, Prix Nobel de littérature,
adopte deux définitions du mot culture. « La première établit une
distinction entre la civilisation, entendue comme façonnement du milieu, des
conditions d’existence, et la culture, façonnement de la vie intérieure de
l’homme, de son âme. Selon la seconde, la culture est l’ensemble de tout ce qui
a été réalisé dans le domaine de l’activité intellectuelle, de la conception du
monde, de l’éthique et de l’esthétique. Ces deux définitions se rejoignent,
nous le voyons, pour témoigner que l’essentiel, dans la culture, est le
développement, l’enrichissement, le perfectionnement de la vie non
matérielle. » « La culture serve de guide à l’individu pendant toute
la vie. Il lui faudra, en permanence, s’adapter à de nouveaux modèles et se
libérer des anciens qui perdent de leur efficacité à mesure que son rôle dans
la société de modifie. Ainsi, passer du statut d’enfant à celui de père ou de
mère, d’oncle ou de tante, comme passer du rôle de parents à celui de
grands-parents, exige des changements qui sont d’autant moins intégrés que
l’individu les a moins observés dans son entourage. L’éducation fournit un
irremplaçable système de valeurs qui déterminent les attitudes et les
comportements. »
Un enfant a
nécessairement besoin de repères
Après une
période de fusion avec sa mère, l’enfant a besoin de la présence et de
l’affection de ses deux parents, d’autonomie et d’échanges avec son
environnement. Pour le protéger, les parents doivent baliser l’espace où il se
déplace par des interdits. Il prend d’ailleurs conscience qu’il existe des
limites à ne pas franchir. Quand les raisons de l’interdiction lui sont
clairement expliquées, il sait ce qu’il peut faire et se sent, à la fois, plus
libre et plus en sécurité. Pour se construire, l’enfant a besoin de l’autorité
parentale pour mettre ses désirs en accord avec la réalité et connaître ses
propres ressources. Pour édifier sa conscience, les principes moraux doivent
lui être enseignés et il doit apprendre à les respecter. Les enfants qui
grandissent sans contraintes deviennent égoïstes, violents et parfois
délinquants car, ils manquent de repères.
Quelle évolution
l’éducation a prise ?
Autrefois,
l’enfant était le porteur des projets et des valeurs de la société. La famille
transmettait une raison de vivre, un sens à la vie. La sexualité est gérée en
fonction des valeurs qui conduisent nos vies et expriment les motivations
profondes qui sont les nôtres. Aujourd’hui, la confusion personnelle dans
laquelle vivent de nombreux parents rend difficile la transmission des valeurs
créatrices de sens. Les jeunes sont les premiers à subir les conséquences d’un
manque de maturité de nombreux parents. Comme les adultes, et encore plus
qu’eux, les jeunes ont un problème pour assumer leur sexualité. La grande
nouveauté est que, dès le jeune âge, l’enfant échappe de plus en plus à
l’influence de sa famille (…). Même s’il a la chance de vivre dans une famille
saine et équilibrée, il passera plus de la moitié de son temps au-dehors :
école, terrain de jeux, avec les voisins, au milieux d’un groupe ou dans la
rue.(…) L’éducation se fait autant, sinon plus, en dehors de la famille dans
des milieux sur lesquels les parents n’ont pas, ou peu, de contrôle et dont
quelquefois ils se désintéressent. Alors : Une nouvelle situation se crée
et les parents sont les premiers désarçonnés, n’arrivant pas toujours à relier
les différentes composantes de la réalité sociale. Les problèmes posés par
l’éducation des enfants et les déviances de la jeunesse sont la conséquence de
la non maîtrise de ce paysage social et culturel éclaté où les médias occupent
une grande place. La question que beaucoup de jeunes essayent de solutionner
par eux-mêmes, à travers des comportements appelés marginaux, est en fait une
recherche de sens. (…) C’est le problème de la responsabilité des parents qui
est posée.
Sachez que
l’adolescence est une période difficile
Beaucoup de
parents essaient de trouver une réponse à cette question : "Dans le
monde d’aujourd’hui, comment éduquer mon enfant qui débute son
adolescence ?" Selon un proverbe africain « Si le rythme du
tam-tam change, le pas de danse doit s’y adapter. Des psychologues et des
médecins se sont spécialisés pour assurer le suivi des adolescents en
difficulté ; il m’a paru utile de citer quelques-unes de leurs remarques
afin que des parents puissent bénéficier de leur expérience et de leur
compétence. « L’adolescent a besoin de couper le cordon ombilical avec ses
parents… d’où l’incompréhension des parents dépossédés de leurs enfants et
menacés par ces nouveaux adultes. Obligé de se détourner de leurs parents, l’adolescent
va se lancer, hors de la constellation familiale, dans une quête d’objet
d’amour qui n’est rien d’autre qu’une quête de soi-même. Les jeunes ont un fort
désir d’autonomie mais la liberté a des limites ! Selon un proverbe
bambara : « L’enfant aime la liberté, il en est la première
victime. » La liberté a des limites ! « C’est l’éducation qui
apprend son bon usage. La réalité montre que les adolescents ne cherchent pas
n’importe quelle autonomie ! Ce n’est pas sortir de sa famille, mais faire
preuve de conformisme, un conformisme à un autre groupe, son groupe d’âge, qui
le guide dans ses attitudes vestimentaires et verbales, jusque y compris dans
ses modes de pensées ! » Depuis quelques décennies, les adolescents
ont leurs « mode, leur musique, leurs sports, leurs stars, leur langage,
leurs loisirs » ; ils se regroupent entre eux et constituent un
groupe social. Comme l’explique Boris Cyrulnik : « Quand on ne
s’inscrit pas dans un circuit d’appartenance, le sentiment d’être soit devient
flou. » Les anciens étaient de fins psychologues puisque, pour
l’initiation, les jeunes formaient « un groupe social », selon leur
âge et leur maturité psychique et mental.
Savez-vous
qu’avec les nouveaux modes de vie, la durée de l’adolescence s’allonge.
Commencée avec la puberté pour certains, elle prend fin quand le jeune a son
autonomie sur le plan socio-économique, pour d’autres, en devenant parent à son
tour, et pour l’OMS, en moyenne vers 25 ans. On constate qu’il existe un
décalage entre les étapes du développement physique et de la vie sociale. Ce
garçon de vingt-deux ans qui prépare le concours d’entrée dans une école
d’ingénieurs est-il reconnu comme un adulte quand il retourne dans son
village ? Quel désarroi pour ce jeune de 25 ans, sans emploi depuis la fin
de ses études ! Malgré une bonne qualification, il reste dépendant
financièrement de la famille et ne peut pas se marier.
Etre parent
c’est vraiment une lourde tâche !
Tous les enfants
savent bien profiter d’un moment d’inattention ou de fatigue d’un parent, pour
faire « ce qui est défendu » ou obtenir une permission qui, à un
autre moment, aurait été refusée. Et avec les changements rapides de la
société, il existe un décalage entre l’éducation que les parents ont reçue et
celle qu’ils devraient donner à leurs enfants. Comme le rappelle le proverbe
malinké : « On ne peut faire son temps et le temps de son
fils. » La fonction éducative s’apprend au fil des jours. Elle exige
beaucoup d’amour et de patience avec un mélange de souplesse et de fermeté,
d’autorité et de permissivité…sans oublier, une grande disponibilité du père et
de la mère. Les jeunes ont besoin que l’un et l’autre consacrent du temps à les
écouter pour comprendre les difficultés qu’ils rencontrent dans leur scolarité
ou leur apprentissage personnel, leurs relations avec les camarades, garçons et
filles, leurs inquiétudes pou l’avenir… Ils ont besoin d’être conseillés et,
après leur avoir enseigné par l’exemple ce proverbe : « Le meilleur
fétiche pour une bonne récolte, c’est une calebasse de sueur. » Les
parents doivent leur faire confiance. Tous les gestes, les non-dits, les
messages transmis par les comportements et les réflexions des parents
participent à l’éducation et il est très important que l’un et l’autre soient
en parfait accord sur les principes qui vont l’orienter. Leurs réflexions ont
un sens très fort pour l’enfant, ils doivent donc mesurer leurs paroles quand
ils les réprimandent. L’enfant se sent dévalorisé quand il entend :
« Tu fais comme les voyous. », « Tu te comporte comme une bonne
à rien. » Il faut être positif pour qu’il sente que ses parents l’aiment,
lui pardonnent ses erreurs et désirent qu’il progresse. Il est plus efficace de
lui faire remarquer : « Toi qui était si gentil d’habitude, je ne
comprends pas pourquoi tu t’es comporté ainsi ! », « Tu es une
petite fille si appliquée, alors pourquoi ce travail est-il mal
fait ? » Un enfant doit apprendre ce qu’est la fatigue physique après
l’effort. Il faut l’amener aussi à faire des efforts intellectuels en
développant ses capacités de mémoire, d’observation, de compréhension, de
réflexion, de comparaison et de jugement.
Comment guider
et rassurer les adolescents ?
Comme l’écrivain
Baden Powell qui a fondé le scoutisme : « L’enfant doit être l’acteur
principal de son propre développement. Il faut s’appuyer sur les aspirations à
grandir qu’il porte en lui. » Tout adulte qui, à un moment ou à un autre,
a la responsabilité de la formation d’un jeune, doit l’aider à :
• Avoir de la
volonté pour maîtriser son corps et ses pulsions.
• Développer la
confiance en soi.
• Apprendre les
principes de la vie en société.
• Connaître les
valeurs morales et la nécessité de respecter un engagement.
• Comprendre
que, toute la vie, il faut franchir des étapes et faire des choix.
• Se sentir
responsables de ses comportements et de leurs conséquences, qu’elles soient
prévisibles ou non.
• Avoir un
esprit assez critique, pour ne pas se sentir obligés de faire ce que font les
autres quand sa conscience s’y refuse, et savoir dire : « Non ».
• Dans ses relations,
accepter les différences, respecter les désirs des autres et apprendre à
exprimer ses sentiments.
• Préparer son
avenir et préserver sa santé.
Pour transmettre
les valeurs auxquelles ils sont attachés, les parents doivent, de plus en plus,
pagayer à contre courant. Ce proverbe africain les y encourage :
« Quand tous les gens vont dans le sens du courant, ça fait rire les
crocodiles : ils n’ont qu’à ouvrir la gueule ! » Beaucoup de
parents démissionnent, au lieu d’aider leurs enfants à forger leur personnalité
et à faire un choix de vie personnelle. Comme les garçons ont parfois
l’impression d’être « dépassés » par leur désir sexuel. C’est aux
parents de leur demander de respecter les jeunes filles et de ne pas les
considérer comme « un objet » ; elles sont des filles et des
sœurs dont les tourments attristeraient toute une famille. Il est bien aussi de
les prévenir qu’une expérience amoureuse décevante fausse l’image qu’ils
devraient avoir de la féminité. Dans le milieu scolaire et sportif, la mixité
est fréquente. Les aînés doivent expliquer aux filles comment se comporter pour
être respecter : elles doivent éviter certains lieux (bars, dancings…),
les tenues vestimentaires « provocantes », les mots grossiers, les
conversations trop osées, les films dont le scénario est immoral ou amoral… et
surtout, éviter les situations où il serait difficile de dire
« Non ! » Elles sont nombreuses celles qui voulaient s’arrêter
« avant », mais ce n’était plus possible. Ignorantes qu’elles étaient
qu’ « il ne faut jamais mettre un loup dans la bergerie » !
Serigne Samba Ndiaye: Enseignant: site: www.sambamara.com