HABITAT ET DESIGN GABONAIS  

Le Gabon est une nation relativement jeune et les premiers habitants n'ont pas laissé de bâtiments comparables à la splendeur de ceux de la Grèce ou de l’Egypte. L’architecture au Gabon est régionalement diverse et a été formée par des influences étrangères telles que français, anglaise et américains. On peut donc dire que l'architecture gabonaise est éclectique car la société gabonaise en elle-même est multiculturelle.

  • l’architecture coloniale avant l’indépendance
  • le mouvement moderne 1970
  • l'architecture publique
  • l'architecture chinoise 2000
  • l’architecture écologiste 2007

    Lire plus.

AddThis Social Bookmark Button

ARCHITECTURE GABONAISE  

INDEGENE STYLE
Selon l'architecte gabonnais M. Ntolo Eya'a, le village serait articulé par "trois espaces fondamentaux" : un espace masculin dont le rôle est éminemmant politique, formateur et stratégique ( Abê ou corps de garde); un espace féminin ( Ndê) dont le rôle est économique (la femme étant la garante de la prospérité économique d'un village) ; enfin un espace de liaison( Nseng, la cour) qui est l'intermédiaire des deux premier espaces, complémentaires à l'origine; Les villages traditionnels n'étaient donc pas construits au hasard mais selon n ordre rationnel. Il régnait une harmonie et une sérénité fondées sur les liens de sang et de communauté.

D'après les écrits (1985) de Monsieur Bonaventure Mve Ondo Maître-Assistant à l'université Omar BONGO
L'art plastique gabonais est foisonnant, ne serait-ce que par ses masques, statuaires et ses célèbres reliquaires qui ont été le plus étudiés. On pourrait, au contraire, croire à la pauvreté de l'architecture des peuples du Gabon, malgré une grande diversité de forme qui témoigne d'une certaine adaptation au climat et au sol. Certes des monuments d'architecture traditionnelle n'envahissent pas les villages. Mais il n'est pas rare aujourd'hui, au hasard de randonnées, de trouver encore quelques objets, quelques " cases" remarquables qui peuvent être considérés comme des pièces de musée.
Les principales raisons de l'insuffisance de l'architecture traditionnelle gabonaise tiennent à la fragilité des matériaux et à la faiblesse des hauteurs et des portées des constructions. La terre argileuse et les végétaux sont des matériaux fort précaires et peu fiables. Dans un pays où il pleut beaucoup comme le Gabon, seule la pierre aurait pu résister à la fois au climat équatorial, à la végétation et au temps; mais celle-ci était trop rare et surtout dure, c'est-à-dire difficile à traiter en l'absence de techniques élaborées. Dans le Gabon traditionnel, les techniques de construction relevaient essentiellement, soit de la vannerie, soit d'un mélange des ouvrage de vannerie et de poterie.
Quelles sont-elles, ces constructions traditionnelles ?

Les huttes des Pygmées
Les constructions les plus vielles, mais aussi les plus rudimentaires, sont les huttes des Pygmées, premiers habitants du Gabon. Il s'agit de "cases" curvilignes, faites de branchages plantés dans le sol, entrecroisés et couverts de feuilles. Les Pygmées vivant de chasse et de cueillette, ces huttes correspondaient à merveille à ce peuple de nomades en symbiose avec la nature.
Construite pour y loger une famille, les huttes sont assez petites et le mobilier y est très sommaire : quelques lits autour du feu qui sert à faire la cuisine. La forme curviligne des "cases" trouverait son explication dans cette idée que le cercle traduirait le symbolisme du lien qui relie l'homme à Dieu. Les huttes auraient donc, dès l'origine, une
signification religieuse.















Les cases en végétaux
Si les Pygmées ont adopté la forme curviligne, tous les autres peuples du Gabon préfèrent la forme rectangulaire. Celle-ci trouve, de même, son explication sur le plan religieux, tout en restant, bien sûr, la conséquence de facteurs socioculturels. A l'image des temples du
Bwiti, La forme des "cases" traditionnelles soulignerait la précarité de la vie terrestre. Si le cercle peut apparaître une forme parfaite, divine, le rectangle est la marque de la "finition" humaine.
Tous les peuples du Gabon connaissent les cases en raphia. Pour les murs et la toiture, ils utilisaient des matériaux végétaux tels que des branchages, des bambous, des lianes, du raphia, des feuilles de bananier, des écorces d'arbres ( pour les murs seulement), etc. Ils climréalisaient avec ces matériaux des constructions fort jolies, complexes et assez solides même si, le plus souvent, la simplicité due au souci de faire vite était la plus recherchée. Le toit reposait sur une dizaine de poteaux en bois. Fourchus à leur extrémité supérieur, ils étaient plantés rectangulaire ment sur le sol.
Ces cases comportaient généralement peu d'ouverture, que l'on fermait par des claies de vannerie ou de bois. Idéales par rapport à l'environnement climatique ( elles entretenaient une fraîcheur certaine), elle demandaient toutefois un entretien fréquent et régulier. Il fallait refaire complètement la toiture tous les deux ans environ, quand il ne fallait pas simplement recommencer toute la construction. Souvent l'habitation servait en même temps de case-cuisine, de case-chambre, de case-temple, de corps de garde. Les cases en végétaux ont une durée moyenne de vie qui ne dépasse pas une dizaine d'années. Rare sont celle qui durent plus d'une génération. Par fatalisme chacun sait qu'il devra construire plusieurs maisons dans sa vie et que rien ne sert de s'acharner à maintenir en bon état une construction qui de toute manière se dégradera.

















Les cases en terre battue

Les Gabonais combinaient à merveille deux techniques, à savoir la poterie et la vannerie. Les murs de ces "cases" étaient modelés en terre sur une armature végétale (piliers et charpente en bois avec un clayonnage de bambou dans lequel on introduisait de la terre battue). Ces murs étaient ensuite crépis avec du sable lié à l'argile. Quand tout était sec, on les peignait avec du Kaolin, la toiture était en raphia, comme pour les cases en végétaux.
Généralement plus grande que les autres, les cases en terre battue étaient un signe de richesse. Elle prouvaient aussi l'habilité manuelle du propriétaire-constructeur. Plus spacieuses et plus solides que les autres, elle présentaient quand même des inconvénients identiques, en simple, enparticulier l'usure des matériaux employés, tant pour le toit que pour les murs.
D'abord, les couvertures n'étaient pas tout à fait imperméables : la plus simple en feuilles de
Raphia tressées, ne protégeait de la pluie qu'un an ou deux. Ensuite l'ossature et la charpente, en bois locaux, étaient rarement de bonne qualité, de sections trop faibles et jamais traitées contre les insectes et les intempéries. En outre, l'ensemble de la construction se détériorait par la base. Cela commençait par l'ossature en bois. Plantées à même le sol, elle " pourrissaient" souvent en moins de dix ans.


Enfin, les parois en écorces d'arbre ou en terre battue étant également peu durables, tant elles craignaient l'eau. D'une façon générale, l'ossature finissait toujours par se dégrader et l'édifice se ruiner. Aujourd'hui encore, ces "cases" ne doivent pas être regardées en elles-mêmes. Elles font partie intégrante d'un ensemble architectural plus vaste. Multipliées, plus ou moins diversifiées en formes et en dimensions, elles constituent l'habitation ou plutôt le village ( Dzé en dialecte FANG) qui, lui, est développé dans l'espace. Organisation économique, le village est construit sur la base de la division du travail.





ARCHITECTURE CONTEMPORAINE











ARCHITECTURE GLAMOUR

































ARCHITECTURE CLASSIQUE












ARCHITECTURE PUBLIQUE

AddThis Social Bookmark Button

Nouveau livre de Janis OTSIEMI  

Peau de balle, c'est l'histoire d'un quatuor de braqueurs à la petite semaine qui kidnappent la fillette d'un homme d'affaires et réclament à celui-ci une somme de cinquante millions de francs cfa. Pendant le kidnapping à l'école de la fillette, un gardien est tué. Les flics - des ripoux - s'en mêlent, plus attirés par le pognon que par l'envie de mettre la main sur les ravisseurs. L'homme d'affaires retrouve sa fille saine et sauve après avoir payé les cinquante millions sans que les flics ne mettent la main sur les ravisseurs qui de leur côté vont s'entredéchirer, cupidité obligé.
Au-delà de l'intrigue policière, "Peau de balle" est un roman noir qui se veut un miroir de la société gabonaise. Au menu : misère de la jeunesse sans emploi, violence, corruption des forces de l'ordre... Au final, "peau de balle " est bon prétexte pour décrire une société dans laquelle l'argent a détruit toutes les valeurs !!
Voilà à peu près le contenu de ce roman. La particularité de ce roman c'est que c'est un polar, un genre assez rare et que le texte lui-même est truffé d'expressions du français parlé au Gabon. Par exemples, tu trouveras des expressions comme "le visage détergé à l'ambi" " il a couillé sa go", "il trimballait une botte de yamba dans ses poches"... l'intrigue du roman se situe dans les rues et les quartiers grisâtres. Quiconque a vécu à Libreville s'y trouvera, j'en suis certain.



Il a publié « tous les chemins mènent a l’autre » prix du jeune écrivain aux éditions Raponda Walker (Libreville2002) et aux éditons Ndzé (Paris, 2002).Il a été lauréat du prix du centenaire de la naissance du Président Léon Mba pour son recueil de poème « chants d’exils ». Source : http://janisotsiemi.over-blog.com/

Polar /roman noir / Policier
Papier bouffant 80g
ISBN : 978-2-35568-016-8
Pages : 215.
Prix TTC : 19 €

Pour toutes commandes :
Editions du Polar, 1, rue Alexandre Schimmel 92350 Le Plessis Robinson (France)
Tél. (33) 01 46 30 45 86
Web : www.editions-du-polar.com
Mail : contact@editions-du-polar.com

AddThis Social Bookmark Button

L’homme gabonais de l’année  

Pasteur Gaspard OBIANG né en 1964 à Oyem, dans la province du Woleu-Ntem. Il est engagé dans la lutte contre la pandémie du VIH-SIDA depuis 1996. Il a mis en place le réseau nationale soutien des églises face au sida dont il est le président.

Marc ONA ESSANGUI président de de brainforest, coordinateur de l’association Publiez ce que vous payer. Il a été tres actif dans le projet de conservation dans le projet belinga. Il est atteint de la polio depuis l'âge de 4 ans .

Stephane LASME est né le 17 décembre 1982, dans Port-Gentil, Gabon est un joueur de basket-ball professionnel de Gabonese autrefois avec les guerriers de l'état d'or du NBA. Il a joué au basket-ball d'université de NCAA à l'université du Massachusetts et a été positioné dans le deuxième rond, quarante-sixième globalement dans l'ébauche de 2007 NBA.

AddThis Social Bookmark Button

Annie Flore Batchiellilys  

« Je veux m’emparer du haut-parleur qu’est l’Olympia ! » Cette phrase, Annie-Flore Batchiellilys, chanteuse d’origine gabonaise, ne cesse de la répéter sur scène ou en entretien. Il faut dire que « l’étoile montante de la scène gabonaise » a des opinions et les fait entendre. Ambassadrice de bonne volonté pour l’UNICEF, chanteuse pour qui la chanson doit « porter un message », créatrice du festival des nuits atypiques de Mighoma, son village natal, elle saisit toutes les occasions pour dire ce qu’elle pense. Amour, partage et paix sont les valeurs qu’elle prône ; critique acerbe de la place de l’argent dans la société et dénonciation explicite d’un système politique rongé par la corruption - reviennent régulièrement dans sa bouche, qu’elle parle de son pays ou qu’elle le mette en musique. Quitte, d’ailleurs, à ce que ça lui pose quelques problèmes. Ainsi, quand elle attaque la corruption ancrée dans les moeurs, ses concerts sont peu à peu déprogrammés. Ainsi, quand elle souhaite produire son quatrième album, aucune banque ne veut lui prêter un centime. Même si elle était « à deux doigts d’être découragée », cela ne pouvait suffire à la faire taire !
Au cours d’une émission de télévision, l’étoile explique qu’elle veut filer à Paris produire un quatrième album. Son pays la soutient, achetant le disque en souscription, récoltant les fonds nécessaires auprès de sponsors et de mécènes. Ce retour en France - elle y a déjà vécu treize ans et est française par alliance - lui donne des ailes. Elle se lance dans la création d’un label et son spectacle au New Morning à Paris est un véritable succès. Elle qui chante souvent les yeux fermés, envoûte la salle de sa voix chaude et puissante, sur des rythmes traditionnels auxquels se mêlent des accents jazz, le français ou le punu, sa langue natale. « C’est bien si la musique fait danser… Mais je veux réveiller les consciences. » Sur scène, elle réveille les foules. Et elle semble avoir gagné son pari : le 21 janvier, c’est de l’Olympia qu’elle lancera son cri, déterminée à faire entendre sa différence, à faire connaître l’âme du Gabon et à lutter contre une musique uniformisée.
Prochain concert le 3 juillet
à 21 h 30 au Petit Journal Montparnasse (Paris 14e).
Internet : http://www.afbmusicgabon.com
Fabien Perrier

AddThis Social Bookmark Button

MUSIQUE  

Une étoile africaine à Paris .
Annie-Flore Batchiellilys veut faire de l’Olympia un haut-parleur pour son pays et l’Afrique en rejetant les musiques uniformisées. Lire la suite: ici

AddThis Social Bookmark Button

Votez en ligne  

AddThis Social Bookmark Button