l'ecole de cuisine du nord (fang)  

L’école de cuisine fang est l'une des plus délicieuses et savoureuses du Gabon. Cette cuisine a été influencé e par sa géographie, ses peuples voisins (Haussa) et ses saveurs locales.
Elle est très riches en protéines et vitamines. L' assaisonnement des plats est l'un des atouts principal de cette cuisine. Les aliments sont frais et saisonniers.

Les techniques de cuisson sont : à l’étouffé, braisé, cendres , vapeur, au four, sauté .

Le manioc de Bitam est l'un des meilleurs manioc Gabonais que j'ai mangé. Les principaux menus sont les :

Entrées
-salade avocats
-salade papaye à la mangue
-Purée de bananes

Plats
-Pot-au-feu de bœufs d'Oyem
-Morue fumé dans son Ndolé
-Antilope à l'odika avec l'igname
-poulet andok (poulet Nyamboue)
-paquet d'atanga fumés
-paquets de concombres
-feuilles de manioc mendza
- Poulet avec sauce pâtes d’arachides ofoung owone.
-Queue de bœufs à la crème fraîche
-Poissons salés avec bananes douces
-mboane medzap pur avec du mekaba( pour les durs).
-paquets de silures fumés avec manioc de bitam
-crabes de terres au Ngombo
-court bouillon ekone (tilapia)
-Poulet pâtes d’arachides
-paquets de Machoirons aux piments et à l'oseille.
-Pangolin géant à la sauce tomate aux champignons.
-Sauté de bœuf aux macaroni aux truffes blanches (champignons)
- steak haussa avec un riz risotto
-papillotes de poissons rouge avec bananes plantains
-paquets de Ndok
-poissons fumés au folon

Desserts
- Tarte d'ananas
-Sorbet aux fruits
-Smoothie ananas, orange et goyave blanche
-mousse de pamplemousse
-Punch ananas
-Crèmes plombières au chocolat ( la particularité du Woleu Ntem on cultive le cacao et le café).
-Charlotte Malakoff au chocolat
-Compotes de mangues
-Souffl
é de chocolat
-lait caille avec almond
-ice cream mink
ébé (la crème glacée aux amandes de Pistaches)

    La province du Woleu Ntem est considérée comme la province agricole du Gabon.


    Paquet de concombres aux crevettes fraiches et poisson fumés recettes de Nyanto

    Ensuite, retirer les lianes sur l’arrière des feuilles. Mais, faute de feuilles de « kia » (que l’on trouve généralement en zones marécageuses) vous pouvez utiliser du papier aluminium comme contenant.

    Écraser le concombre à l’aide d’une machine permettant de les broyer. Désosser et tremper le poisson, puis verser le jus obtenu de l’humidification du poisson fumé sur le concombre et mélanger jusqu’à l’obtention d’une pâte onctueuse.

    Ajoutez-y les crevettes, du poisson, les condiments et remuez le tout. (Vous pouvez effectuer le mélange dans une cuvette au préalable). Ajoutez deux œufs de poule et mélangez.
    Fermez le paquet et ficelez-le. Mettez l’eau à chauffer dans une grande marmite ensuite plonger le paquet ; recouvrir de sacs et torchons pour étouffer la température ainsi augmentée pour une cuisson complète.
    Le temps de cuisson est estimé à environ 2h 30min. Une fois cuit, ouvrez et découpez à votre guise.

    Ingrédients :
    1 ½ kg de concombres (ici déjà écrasé)
    500g de crevette fraîche
    200g de poisson fumé

    Ail, cube, piment et sel, quelques feuilles, deux œufs

    Cuisiné dans l’ensemble du pays tout comme ailleurs en Afrique et de différentes manières, le concombre bien qu’étant consommé par tous, a une autre connotation pour l’ethnie fang.

    En effet, lors du mariage traditionnel, la belle – mère offre un paquet de concombre à son gendre en guise d’acceptation et de bienvenue dans la famille.



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    Riz punu contre le riz Omyene  

    Deux écoles culinaires différentes, deux styles de cuisines s'affrontent, deux techniques totalements différentes. Deux longues traditions en matière culinaire l'une maritime et l'autre du terroir.


    fig1.
    Riz Punu gros grains avec

    Boulettes de bœufs sautés


    fig.2
    Riz Omyénè
    grains séparés
    avec un rouge poulet cuisiné


    le riz Omyénè est bouilli avec très peu d'eau et la cuisson est longue, méthode de cuisson Riz à la pilaf. Le riz est léger et tendre avec des grains bien séparés.Le riz doit être craquant.

    Tandis que le riz Punu est bouilli avec beaucoup d'eau et la cuisson est rapide, méthode a la vapeur. Le riz doit laisser échappez son parfum naturel, pas trop sec pas trop trempé, trop d'eau il ressemble au riz popo.

    Les puristes Punu se défendent en disant plus le céréale est bouilli, plus il perd ses propriétés. Il doit restez discret et faire ressortir la saveur du plat qui l'accompagne. Pour les punu moins égal plus.

    Tandis que les puristes Omyénè pensent que le riz doit être bien cuit pour qu'on ressente la saveur de l'huile, ils pensent aussi que le riz doit renforcer les saveurs du plat principal. Pour les Omyénè trop égal glamour.

    A vous de votez.

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    Qui veut tuer la foret Gabonaise .????  

    Nous n'héritons pas de la terre de nos parents, nous l'empruntons à nos enfants.

    Richard Auguste Onouviet (PI 16/01, PI 27/01, PI 04/00, PI 18/00). . A noter que chacun de ses titres forestiers a été attribué lorsqu'il était ministre des Eaux et forêts (1999-2002).

    Idriss Ngari (PI 03/97),

    André Oyini (PTE 29/00, PTE 05/98),

    on ajoute « Angelo » (PTE 30/00), (PTE 31/00), plus un serviable « Arthur Bodo » (PFA 05/04), ça fait 100 319 200 FCFA.

    Paulin Obame Nguema (PI 13/96, PI 01/98, PTE 05/87, PFA 93/03) économique et social et ex-conseiller Louis-Gaston Mayila (PI 02/79)


    Doumba Emile / SC La Société Dikingui (PTE 05/03) :
    Doumba Emile / SC La Société Dikingui (PTE 06/03) :

    Doumba Emile / SC La Société Dikingui (PTE 07/03) :

    Doumba Emile / SC La Société Dikingui (PTE 08/03) :

    LAFICO / Bongo Ali (PI 08/95)

    LAFICO / Bongo Ali (PI 12/95) :


    L'inventeur de la cellule de comptes à numéro à la BICIG et ancien ministre des Finances chouchou de Washington (1999-2002) est passé maître dans les plaisirs du pseudo. Sur la liste officielle, on le retrouve également sous les sobriquets « Mavembe » et « Fouta ». Chapeau.

    Gabriel Azizet « / SC Kogou Nyama Raïssa » (PTE 47/00)

    Raymond Ndomba Ngoye « / SC Koundi Patrick » (PTE 04/03)

    L'ex conseiller principal de Doumba, André Jules Madingou « / SC Foutou Georgina » (PFA 101/03*, PFA 115/03*, PTE 82/02*) d


    , Vincent Ndong (PFA 69/03 [1], PFA 69/03 [2]),

    seul de cette équipe à


    François Engongah Owono « / SC Ekoua Jean-Claude » (PTE 72/03)


    Marcel-Eloi Rahandi Chambrier (PI 04/99), pr


    Martin Mabala (PFA 90/02), est forestier depuis un an, se cache derrière le nom de « Tengue François » .


    Germain Ngoyo Moussavou (PTE 15/01;


    Vincent Mavoungou Bouyou (PTE 10/02*, PTE 06/01 ;

    chargé de la coordination des services secrets à la présidence, Julien Mpouho Epigat (PTE 37/96 ; 1

    Cyriaque Mbadinga (PTE 45/98 ; )

    Michel Ndimba (PTE 33/94 ),

    Laurent Nguetsara Lendoye (PTE 62/94 ;)

    Célestin Odounga (PTE 02/99 ;)


    Antoine de Padoue Mboumbou Miyakou (PTE 58/00, PTE 59/00[2] ; ),


    Paul Mba Abessole (PFA 64/03) ;


    Egide Boundono Simangoye (PTE 10/01);
    Firmin Koumazock (PI 15/89* ;)

    Thérèse Chantal Akouosso (PTE 41/95 ; ), secrétaire générale du conseil des ministres ; de Janvier Essono Assoumou (PFA 45/03 ; ),

    Paul Malekou (PTE 18/99 ; ), membre de la Cour constitutionnelle ;

    Ignace Ebé Engohang (PFA 10/903* ;), ;

    Jean-Pierre Banguebe (PTE 49/01 ; ),

    Jules Ngoulou (PTE 13/95 ; ),



    Protocole oblige, les membres du corps diplomatique mangent à part : on pense aux exportateurs Jean-François Ndongou (PFA 97/03 ; , )

    Mlle Antoinette Bouanga (PTE 03/01 ; ) ;

    Mireille Obame Nguema (PFA 92/03* ; ),

    Clément Sima Obame (« / SC Société Afrique Verte » [PFA 58/03], « / SC Bengone Bedang Biyogho Sylvie » [PTE 59/03] ; ,

    Léonard Diderot Moutsinga Kebila (PFA 11/002* ; ,


    Michel Menga (PDG) (PI 02/98) :
    André Mbourou (PGP) (PTE 02/02) :
    Joseph Etoughe Otsaghe (FDU) (PTE 44/01) :
    Paul-Marie Lissenguet (PDG) (PTE 20/95) :
    Charlotte Leflem (PDG) (PTE 22/01*) :
    Barnabé Indoumou Mamboungou (PDG) (PTE 38/00) :
    Félix-Anicet Moukandja (PDG) (PTE 28/93) :
    Olivier Ekozy Kondondoh (PDG) (PFA 63/02*) :



    Ses sénateurs, de celle-ci :

    Joseph Bonnel Mickoto (PDG) (PTE 33/98) :
    Maurice Leflem (PDG) (PTE 21/01) :
    Cyriaque Nkoghe Abiaghe (RPG) (PTE 13/00)
    Le maire de Franceville, Maurice Ndziba (PTE 02/00)

    Se trouvent dans cette catégorie, outre bien sûr la LAFICO des services libyens (, la Société forestière de Makokou (SFM) , partenaire de la malaisienne Winnerpac Sdn Bhd, celle-ci filiale de la géante Associated Kaolin Industries, elle-même créature de Greatpac Holdings. Avec ce genre de personne morale, la délinquance fiscale ne surprend pas beaucoup. Faisant bonne contenance, la DGEF.


    la Société forestière de Zoolende (SFZ) (280 000 000 FCFA), la Société équatoriale d?exploitation forestière (SEEF), se trouve dans la rubrique des gestionnaires presque durables (« CPAET signée ») ; son plan d?aménagement est « attendu sur trois ans ». Mais là il ne s'agit pas d?une société étrangère. Les jeunes frères Ricordeau, fils de colon, sont bien entendu Gabonais à part entière.


    la Tropical Timbers Industry Board (TTIB)


    la Société des bois de Lastourville (SBL), partenaire de Thébaut Transibois (filiale de Jean Thébault SA des Deux-Sèvres),


    Leroy Gabon (n° 8611521)


    mammouth corsafricain Rougier, (PTE 79/02 ; 7 187 600 FCFA) trône toute seule.


    la Compagnie équatoriale des bois (CEB), Prises en sandwich entre ses deux gigantesques blocs non contigus : les très riches heures de « Fumu Alfred » qui rime avec « Bongo Albert » et de « Nguia Paul », le nom de guerre de Paul Toungui. Surtout, la CEB apprécie la présence à ses côtés de la Compagnie du Komo.


    « Omar Bongo Ondimba / SC Fumu Alfred », « PI 0/85 », dans le même coin de forêt que le permis « PI 01/00 » de la Compagnie du Komo, couvre exactement la même superficie que lui (117 216 ha).


    Mabiala Moussirou (PTE 27/97), directeur général de l'antenne congolaise de la BGFIBANK, dont la Komo possède 25 pour cent.


    enfin Les Chinois


    Cette liste malheureusement mérite d'être actualisée.


    source: Bongo doit partir

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    Quand le blanc vole notre identité  

    Le blanc vole notre identité en nous imposant sa langue, ses manuels, sa littérature, sa nourriture, sa culture, son style vestimentaire.

    Le blanc nous vole notre identité en ayant des bases militaires dans notre sol , ils refusent aux noirs d'avoir accès a ses propres œuvres artistiques et culturelles qui sont gardées précieusement dans des musées à l'étranger.

    Ils apprécient ses arts mais pas ses artistes. Quand les blanc ont récolté les masques et objets artistiques de chez nous ils n'ont même pas pris la peine de reporter les noms des artistes.

    Le blanc apprécie nos matières premières mais pas notre humanité.

    ils nous font croire que nous sommes seulement douées que pour danser le bwiti , le mwiri , le djobi mais incapable de toute réflexion philosophique exemple la mission sorroso au Gabon ceux qui les a intéressés c'est d'aller filmer le mukudji ou djembe, ce qu'il l' interresse c'est notre aspect primitif. J'aurais voulu voir cette mission travailler sur les savoirs traditionnels tels que notre cuisine, voir les méthodes artisanales qui tendent à disparaitre anyway.....

    le blanc prend notre savoir médicinal, artistique, culturel, il améliore et il s'approprie. La femme noire veulent être comme les femmes blanches, porter les mèches, les rajouts, blanchir la peau parce que le blanc utilise les médias pour manipuler son imaginaire et sa mentalité.

    Je m'étonne qu'il n' y ait pas au Gabon une émission dans nos langues locales, que les langues ne sont pas toujours enseignées aux primaires. Pourquoi les communiqués de presses du gouvernement ne se feraient pas dans les langues locales de notre pays?

    La stratégie du blanc est que nous dépensions des milliards de francs-cfa dans la consommation de leurs produits culturels champagnes, coca cola , vêtements, etc......alors qu'on peut fabriquer nos propres produits locaux.

    L'intellectuel noir gabonais est trop paresseux , aucune production de livres à l'exception de quelques uns, pourtant l'état dépense d'énormes sommes pour la formation de ceux ci.

    Pourquoi pas aussi tout un roman écrit en fang, omiene , teke. punu etc..... A quand un plat national, un costume national, des entraineurs de foot-balls nationaux, des manuels scolaire en langues nationales?

    A quand de nouveaux manuels d'histoires gabonais? Ne dit on pas qui connait son passé maitrise son avenir?

    Si le blanc vole notre identité ce n'est pas la faute du blanc mais c'est la faute de l'insouciance du noir lui même qui ne croit pas en ses propres capacités, qui ne sait pas valoriser son potentiel et qui veut tout simplement copier du blanc.

    Tant que les gabonais n'auront pas la maitrise de leurs propres outils culturels et artistiques, les gabonais auront toujours une mentalité de colonisée .


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    Pauvres africains  

    Le bilan qu'on peut faire à mi parcours du mondial , les équipes africaines sont devenus très pauvres dans la qualité du jeu. Les équipes africaines ont régressé dans le système de jeux offensive. Il ne suffit pas d'avoir Drogba pour marquer les but encore il faut pourvoir lui faire parvenir les ballons.

    Ces équipes africaines à l'image de nos systèmes de gouvernements, ont manqué d'imagination, de créativité, de cohésion et de discipline.

    Le public africain a été très déçu de ne plus retrouver l'ADN de son foot ball,fait en majorité de constructions de jeux, de petites passes, dribbles etc....

    La pauvreté s'est fait ressentir aussi bien dans le jeux individuel de certains jours que sur le plan collectif.


    Le problème vient du fait que le système de jeu africain devient de plus en plus calqué sur le système de jeu européen, basé sur la défensive et non l'offensive, mais ce système a prouvé ses limites car les meilleures équipes du tournoi sont les équipes Sud Américaines et non Européennes. Les équipes Sud Américaines portent le danger très haut et qui ont gardé l'originalité de leur foot-ball.

    Les équipes africaines pour la plus part se plaisaient à balancer les ballons très haut, aucune construction de jeux.

    Les camerounais trop lourd sur le terrain. Aucune construction de jeu.
    Ils ont célébré leurs victoires avant la fin du match contre le Danemark.

    Les Ghanéens manque de maturité, aucune construction de jeux. Ils remportent leurs deux matchs mais par deux pénalties.

    Le petit poucet l'Algérie se comporte bien mais trop défensive.

    Les problèmes des équipes africaines sont le manque d'originalité, créativité, d'imagination, cohésion de groupe,ambition, constructions de jeux.

    A forcer de trop copier les autres ont devient moribond. Encore il faut savoir bien copier.

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    Gabon et coupe du monde  

    La coupe du monde sans le Gabon


    Une fois de plus notre équipe nationale a montré qu'elle avait pas suffisamment une mentalité forte pour se hisser au plus haut niveau, après avoir été en tête lors de la première partie elle va se faire battre lors du second tour par le Cameroun.

    Les gabonais ont besoin d'une forte mentalité et cela passe par une vraie politique de sport, journée continue c'est bien mais à quoi sert une journée continue si après les heures de travailles les gens doivent se défouler dans les bistrots ou être assis passivement à la maison.

    Les écoles de pol pol Missambo ou encore les fameuses écoles de Martine Oulabou n'ont aucune infrastructure sportive.

    Le president Ali doit donner l'exemple avec son équipe gouvernementale en faisant le sport cela peut avoir une implication significative sur la mentalité d'un peuple.


    Le match contre le Cameroun à Libreville on l'aurait remporté si on l'avait cru et fait taire nos sentiments égoïstes. Comme quoi ce sont les politiciens qui mettent les crottes partout. Les clés de notre réussite passe indiscutablement par le travail et le sérieux mais au Gabon on est ni travailleur ni sérieux.

    Les gabonais travaillent au maximum 4 mois sur 12 du fait des grèves interminables, les fêtes, les commémorations de tout genre, la toute dernière fut celle de la mort du défunt president et maintenant on nous annonce le cinquantenaire des indépendances des colonies françaises.

    De plus on n'a pas besoin d'étranger comme entraineur même s'ils nous apportent leurs expertises. On peut avoir tous les grands entraineurs du monde si le problème du mental de notre sportive n'est pas résolus on produira les même résultats. Si vous avez un mental fort mais vous vivez dans un environnement ou tout le monde vit au ralentit cela ne vous aide pas non plus.

    Des gens comme Mbourounou peuvent faire l'affaire ou Avah Roger ou Guy Roge Nzamba, surtout pas Aubame Yaya qui préfère envoyer ses parents en Europe quant il peut le faire pour d'autres gabonais talentueux .

    Il faut que Ndémezho maintenant pense aller se reposer, c'est important pour lui même.

    Le Gabon ne sera pas en coupe du monde à cause de la mentalité sportive qui n'est pas travaillée , le manque d'effort, le manque de sentiment patriotique et l'éternel problème de l'homme qu'il faut à la place qu'il faut.

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    Suite le Gabon qui disparait  

    Le Gabon qui disparait.
    A l'époque des Damas( chants 1,2,3,4) la musique gabonaise n'était pas une musique de bazar comme de nos jours mais une musique classique accompagnée par la flûte traversière , contrebasse, banjo et trompettes. Les cœurs étaient professionnels et les voix limpides.


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    Le Gabon qui disparait.  

    Le Gabon qui disparait.

    Les gabonais ne parlent plus leurs langues.

    Le Gabon n'a pas de tissus proprement nationaux, comme on trouve l'adire en Cote d'Ivoire, kente au Ghana, indigo Sénégal, bogolan Mali.

    La cuisine Gabonaise est de moins en moins valorisée. Le Gabon n'apparait pas dans les livres de cuisines africains.

    Il y a de moins en moins des gens qui peuvent chanter comme les Damas, Pierre Claver Ackendengue, Hilarion ou Mackjoss.

    Les gabonais vont de moins en moins aux villages.

    Les dirigeant(e)s Gabonais épousent de plus en plus des étrangères.

    Les artistes Gabonais chantent de plus en plus en français.

    Les auteurs Gabonais sont absents des programmes scolaires.

    Les gens qui détiennent le savoir meurent de plus en plus jeunes avec le Sida.

    Les messages dans les églises chrétiennes ne sont plus traduits en langues.

    Les étrangers avec la complicité de certains dirigeants détruisent notre forêt.

    Il y a très peu de personnes qui savent encore jouer l'accordéon.

    Les femmes aux villages ne savent plus faire les nattes artisanales.

    Les artisans ne savent plus faire la poterie ou bijoux.

    L'argent du Gabon ne sert qu'aux politiciens .

    Le cinéma Gabonais ne produit rien de bon pour faire connaitre le Gabon à l'étranger.

    La Gabon n'ira pas en coupe du monde donc absent des écrans internationaux.

    Les couturiers ne cousent que des modèles de prêt à port porter européens, sénégalais ou congolais.

    Les Gabonaises préfèrent abimer leurs têtes avec les mèches, rajouts que de se tresser comme autre fois.

    La plus part des artistes gabonais n'ont pas de web sites, ne fussent qu'un blog qui est simple, gratuit et facile à faire pour présenter leurs produits.

    Le musée national est dans un état piteux .

    La survie de notre culture passera par la promotion des cultures régionales et la valorisation de notre artisanat.

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    Culture Nationale  

    On ne peut pas avoir une culture nationale sans avoir des cultures régionales. La cuisine de France est élaborée a partir des cuisines régionales. Il en est aussi de celle d'Italie et bien d'autre pays.

    C'est pourquoi nous allons nous lancer dans une aventure qui consiste a promouvoir les cultures de toutes les régions et de la sortira le ferment de notre culture nationale.

    Je me demande bien à quoi servent nos collectives locales, les représentations du ministère de la culture dans les provinces, quels sont les rôles donnés aux médias dans nos provinces? A quand la promotion de nos langues nationales?

    Beaucoup de gens reconnaissent en Pierre Claver Nzeng Ebome un maitre dans l'art poétique , mais n'ont jamais lu Pierre Claver Nzeng ou étudié l'une de ses poésies, c'est bien dommage.

    Il ne peut pas avoir de culture nationale sans différenciation et segmentation de la culture.

    Dans les prochains jours je vais m'atteler à travailler sur ce que le Gabon peut vendre, ou ce qu'on peut considérer en soit comme gabonais?

    Par exemple travailler sur la cuisine fang, omiene, punu , kota, Nzebi etc le même principe s'applique dans le mode vestimentaire , l'art etc...

    J'aurais besoin de la contribution de tous.

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    Une rencontre fécondante  


    C’est pourquoi la rencontre dont l’Afrique est actuellement le théâtre doit être considérée comme particulièrement fécondante, comme une invite à un dépassement qui non seulement suppose un enracinement profond à ce que le professeur Ricœur appelle le « noyau éthico-mystique » d’une culture et qui fait sa richesse spécifique, mais également pose à son succès un certain nombre d’exigences en terme de conditions permissives indispensables.
    Dans cet ordre d’idées, il apparaît évident que seule pourra survivre et renaître une culture capable d’intégrer la rationalité scientifique : seule une foi qui fait appel à la compréhension de l’intelligence peut « épouser » son temps. Je dirais même que seule une foi qui intègre la désacralisation de la nature et reporte le sacré sur l’homme peut assumer l’exploitation scientifique de la nature ; seule aussi une foi - qui valorise le temps, le changement, qui met l’homme en position de maître face au monde, à l’histoire et à sa vie, semble en état de survivre et de durer, sinon, sa fidélité ne sera plus qu’un simple décor folklorique. Le problème, c’est de ne pas répéter simplement le passé, mais de s’y enraciner pour inventer sans cesse.
    Et c’est peut-être là, Mesdames et Messieurs, que commence le vrai drame de l’Afrique actuelle impuissante à résoudre sa crise entre la tradition et la modernité.
    En effet, les élites africaines nouvelles qui devraient permettre cet enracinement au passé africain pour inventer l’avenir, ces élites qui devraient permettre à ce passage de la tradition à la modernité d’être le moins difficile et le moins traumatisant possible sont malheureusement elles-mêmes aujourd’hui des nœuds de contradictions, des centres inquiétants de déséquilibres, débranchées qu’elles sont du système de référence des masses, c’est-à-dire des normes qui régissent l’équilibre africain ancien, et de ce fait, pratiquement incapables de devenir cette synthèse vivante qu’elles doivent être entre les cohérences anciennes et les cohérences nouvelles, condition nécessaire pour entraîner les masses derrière elles à la conquête de nouvelles utilités et de nouvelles harmonies.

    Tout se passe comme si les prométhées africains étaient enchaînés. Les prométhées africains, c’est-à-dire ces élites qui étaient parties dérober le feu à la civilisation occidentale avec l’espoir de rallumer avec lui les foyers à demi éteints par les flots de sang et de larmes que l’Afrique a répandus sous le choc de la colonisation. Ces prométhées, la torpeur de l’aliénation culturelle les a engourdis, au point qu’ils sont aujourd’hui incapables de répondre par des actes conséquents aux questions essentielles que leur pose le passage de l’Afrique de la tradition à la modernité.
    Ces questions sont au nombre de cinq :
    Première question : Comment, au plan social et techno-économique, l’Afrique peut-elle sortir de son impasse et opérer un passage efficace parce que authentique de l’économie de type traditionnel à l’économie de développement ?
    Deuxième question : Quel sort être réservé, dans ce passage de la tradition à la modernité, à toutes les valeurs ethniques, politico-juridiques et socio-culturelles de l’Afrique de toujours ?
    Troisième question : Comment concevoir l’avenir culturel et linguistique en Afrique Noire ? Quelle forme d’expression et quel contenu doit prendre en particulier l’éducation scolaire et universitaire ?
    Quatrième question : Sous quels auspices idéologiques, philosophiques et religieux l’Afrique doit-elle construire ses nouvelles cohérences et ses nouveaux équilibres face aux sollicitations contradictoires, idéologiques, philosophiques et religieuses qui lui viennent de l’extérieur ?
    Cinquième question : Comment supprimer l’extraversion psychologique qui accentue la dépendance politico-économique ainsi que les déséquilibres et le dualisme tragique de la société africaine actuelle rendant ainsi presque impossible le passage résolu vers une société moderne équilibrée ?
    Ce sont là autant de questions capitales auxquelles l’Afrique n’a pas encore donné de réponse satisfaisante, et qui conditionnent d’une manière décisive la naissance d’une société africaine moderne et cohérente.
    Les générations nouvelles doivent aujourd’hui tenter d’y apporter des éléments nouveaux de réponse et pour cela elles doivent faire la révolution culturelle africaine avec la même détermination que leurs devanciers des années 30 tel celui dont nous chantons aujourd’hui le 70e Anniversaire.
    Comme en témoignent l’abondance et la gravité des questions qui restent en suspens et dont nous n’avons énuméré plus haut que les plus marquantes, leur tâche n’est pas plus facile que celle de leurs aînés. Au contraire ! Car le temps des contestations est révolu, l’heure a sonné pour la relève et l’action positive.

    source: Ngango

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