Discours de Rose Rogombé  

Discours de Rose Rogombé

« Gabonais, Gabonaises ;Mes chers compatriotes ; la campagne électorale en vue de l’élection du prochain président de la République s’ouvre demain sur toute l’étendue du territoire nationale. Pendant deux semaines, il s’agira pour les candidats à la plus haute charge de l’Etat de mobiliser les électeurs et de dire au pays, leur vision de notre destin commun. Mon vœu le plus ardent est que notre pays aborde ce tournant majeur de son histoire, dans la sérénité et la concorde nationale. Encore une fois, en espace de quelques temps, il nous est demandé d’apporter au monde, une preuve supplémentaire de notre maturité. C’est pour moi un agréable devoir de m’adresser à vous, Peuple gabonais, pour au moins deux raisons :

Premièrement, la hauteur de la fonction présidentielle et son poids dans le fonctionnement de l’ensemble de nos institutions, explique, que le critère en vue de la désignation du premier magistrat du pays est une élection particulière, mobilisant l’ensemble de nos concitoyens tant sur le territoire national qu’à l’étranger. Ayant la lourde charge de présider aux destinées de notre pays, ce moment de haute portée politique dans la vie de notre chère nation m’interpelle au premier chef.

En second lieu, cette élection politique majeure, est la première qui soit organisée dans un contexte de vacance de la présidence de la République ayant nécessité la mise en œuvre d’une transition en application des dispositions de l’article 13 de la Constitution.
Et comme chacun le sait, conduire le pays à cette élection anticipée du président de la République se trouve au centre de mes fonctions actuelles.

Mes chers compatriotes;

Les différentes instances commises à la préparation et à l’organisation des opérations électorales, nous ont soumis un calendrier électoral, retenant la date du dimanche 30 août comme étant celle de la tenue de l’élection présidentielle. Cet agenda a été validé par le conseil des ministres. Pour faire bonne mesure et mettre l’ensemble des candidats sur un même pied d’égalité, j’ai tenu à ce que ceux d’entre eux actuellement membres du gouvernement de la République soient déchargés de leur fonction.

Comme arbitre, garant des institutions, j’ai œuvré pour que cette élection électorale soit le mieux possible. Je souhaite donc, que chacun de nous seul ou dans les collèges que la loi investie des prérogatives d’action particulière dans l’accomplissement de la chaîne des opérations électorale joue pleinement la partition qui lui incombe, c’est l’intérêt supérieur de notre pays qui l’exige.

D’ailleurs, bien plus qu’un simple vœu, le respect scrupuleux de la loi électorale revient à se conformer à de véritables obligations juridiques dont la violation expose leurs auteurs à de graves sanctions. Je le redis afin que cela soit clair pour tous et que nul ne l’ignore. Le temps de l’élection n’est un temps de non droit pour personne, ni pour les électeurs, ni pour les candidats.
Les fouteurs de troubles où qu’ils soient et quel qu’ils soient, seront punis conformément à la loi.

Mes chers compatriotes;

En régime Démocratique, il n’y a rien de plus courant que l’élection. C’est le procédé qui permet au peuple souverain à intervalle régulier de choisir librement les personnalités qu’il désire pour conduire les affaires publiques. Nous avons relevé l’argument général de cette élection qu’il s’agisse du nombre des candidats briguant la magistrature suprême ou de la nué des citoyens en âge de voter vers les centres pour être inscrit sur les listes électorale est cité à cet effet. Il est de bonne Aloi que l’élection présidentielle soulève un tant d’enthousiasme au sein de la communauté nationale.

Il reviendra ainsi, au corps électoral pleinement informé des ambitions des différents candidats d’accomplir souverainement le droit de suffrage qui permettra de les départager. Et, la campagne électorale est la période laissée aux différents candidats de faire valoir leurs arguments pour convaincre le maximum possible d’électeurs d’adhérer à leur projet de société et à s’aligner derrière eux.

Dans tous pays démocratique tout ce ci doit se faire sans violence. Il s’agira pour chacun des candidats engagés dans cette compétition de présenter son projet de société sans agressivité et de ne pas céder à l’injure qui ne grandit personne.

Entre la haine qui endurcit les cœurs et l’amour qui aime à l’expérience, la raison commande ne pas nous départir de la fraternité qui fait notre force. Adversaires politiques assurément ennemis jamais. C’est ensemble, je dis bien ensemble que nous bâtirons le Gabon fort et respecté dont nous rêvons tous mais qui nous fais construire inlassablement à force d’engagement de patriotisme et d’abnégation.

Mes chers compatriotes, se sont les électeurs qui donnent toute sa charge à l’élection. C’est pourquoi, tous les gabonais et gabonaises, en âge de voter, régulièrement inscrit sur les listes électorales doivent rendre compte de leur citoyenneté en allant massivement aux urnes. Chacun est donc libre de prendre position pour le candidat de son choix, sans aucune crainte, mais sans esprit de provocation, les candidats à la magistrature suprême, je voudrais tout en saluant votre courage, vous exhorter au dépassement de soit, à la responsabilité et au respect de la légalité. Comme chacun le sais, cette élection n’est pas la dernière que connaitra notre pays. Vous avez chacun et chacun exprimé pouvoir apporter le meilleur à vos compatriotes soyez dignes des voix qui se porterons sur votre nom. Exprimez-vous, éduquez, expliquez, débattez mais surtout écoutez.

Les attentes légitimes de nos populations sont en effet importantes et leur rêve nous interpelle tous. C’est sur une note d’espoir que je voudrais clore mon propos en souhaitant que chaque gabonais et chaque gabonaise ait à cœur l’accomplissement heureux de son devoir citoyen. Puisse le Père nous inonder de sa sagesse et introduire sa bienveillance sur notre cher pays.

Vive la République, vive le Gabon ».

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Quand Pendy se joue des Nzebi....  


Monsieur Bouikyi vient de créer un parti à la surprise générale. Il est étonnant de voir qu'un petit pays comme le Gabon ait plus d'une centaine de parti politique a la sole du PDG selon Gabonews. Il est déplorable que le système en place instrumentalise les clivages ethniques. Personne n'est dupe pour voir dans la création de ce parti une manœuvrer politicienne pour contrée Myboto et Mamboundou. Mais voila plus de deux décennies les hommes politiques s'amusent avec l'image de cette communauté dont tous ses membres pourtant n'adhèrent pas au PDG.

Comment un monsieur comme Pendy propriétaire des diamants de la Ngouni
é, dont la propriété n'appartenait ni à son père,ni à sa mère n'a jamais pu rien faire a sa dimension dans cette province va aller solliciter les suffrages des gabonais?

De plus Les gabonais se souviendront qu' il a été
à l'origine des émeutes qui ont causées plusieurs dommages collatéraux du côté des civils et des gendarmes dans cette région il y a quelques années. Monsieur Pendy s'est toujours pris comme un protégé de Bongo, une superstar dans cette contrée.

De plus monsieur Pendy oublie qu'entre les peuples de la Ngouni
é il y a des unions matrimoniales et filiales historiques qu'ils ne sauraient compromettre pour ses intérêt personnels. Monsieur Pendy est libre de créer son parti politique en tant que citoyen, mais encore il faut qu'il soit un bon démocrate et comprenne qu'il ne peu pas toujours tromper ses propres citoyens. Les Nzebi ne sont pas dupes , ils barreront la route à ce monsieur devenu riche grâce aux diamants de toute une province et de ses différents passages dans les différents ministères. Les Nzebi lui montreront qu'ils ne sont pas différents des autres Gabonais.

Sign
é: Bouguendza




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La honte ne tue plus?  

Une ville me semble t-il, (au delà des définitions convenues ou convenables),es t un espace où on peut facilement localiser une personne ou une famille à partir de son domicile; son adresse.

Pensez vous que ce soit convenable qu'aucun Gabonais dans le monde entier ne soit capable de donner une adresse exacte à son homologue sans faire allusion à un Malien, un manguier, un Libanais, un bar ou un tournant?

Pour indiquer son domicile à un homologue, le Gabonais procède toujours de la façon suivante:j'habite le quartier plein ciel, tu prends un clando à la sortie de la voie expresse. Arrivé au petit marché, tu descends puis tu prends la route qui est sur la gauche, tu montes jusqu'au niveau du Malien et après tu descends et tu verras un manguier et, la maison en planche que tu verras à cent mètres du manguier, c'est là où j'habite.

Or chez les autres la voie et le N° de la voie affiché à l'entrée principale clarifient sans ambages les coordonnées de tout résident dans une localité donnée.

Pourquoi depuis plus de 40 ans cela ne s'est pas fait?
Pourtant lorsque nous nous nous donnons un peu du temps pour comprendre la trajectoire de la majorité des Gabonais, nous nous rendons compte que c'est bien à l'extérieur et généralement en France qu'ils ont fait leur humanité.

Alors, pourquoi ne pas copier positivement ce qui se fait en France, étant entendu que juridiquement et institutionnell ement (du point de vu des textes), le GABON reste une copie collée de la France, même si dans l'application de ces normes, le Gabon demeure inventif et en rupture avec sa source d'inspiration.

Mon frère et ami d'enfance me disait que le fils d'un serpent est un serpent.

Dans l'absurde et à mon entendement, je voudrais croire que Ali Ben, Eyeghe Ndong, André Mba Obam,Casmire Oyemba,Maganga Moussavou ont contribué chacun à son niveau à piller le pays.
Tous autant qu'ils sont doivent rendre compte aux Gabonais.

Ils ont tous été PD GISTES ou de la majorité présidentielle et donc participé pendant longtemps à la gestion du pays qui aujourd'hui se trouve dans un état chaotique.

Par conséquent, si nous n'avons pas de routes cela n'incombe pas exclusivement à ou aux Bongo car, ils sont tous co-responsables.

Si les Gabonais n'ont pas des hôpitaux et des médicaments, ils (Ali Ben Bongo, Miboto, Oye Mba, Mba Obam, Maganga Moussavou, Mba Abessolo) sont co-responsables parce qu'ils ont mis en place des structures pour piller jusqu'au dernier centime l'Etat Gabonais.

A mon avis et au regard de ce qui vient d'être dit, personne d'entre eux n'a des mains propres.

Et donc, pour éviter de disperser les voies et barrer le chemin à la fraude qui semble se préparer, une seule consigne, voter et donner plus de chances au candidat de l'opposition le plus a même de remporter le scrutin.

C'est-à-dire, celui qui n'a jamais été ministre. Jamais participé au pillage des richesses du pays.

Surce: Djembi koumba



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La vérité sur la marche du 7 Aout 2009  





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Faux pas de Ben Bruno Moubamba  


Monsieur Moubamba dans son blog affirme de nombreuses choses sans preuves et fondements, premièrement les deux ministres qui ont été empêchés de sortir du territoire gabonais l'ont été à cause de leurs anciens passeports qu'ils détenaient et non à cause de leur appartenance ethnique, ses candidats d'ailleurs savent que "nulle n'est au dessus de la loi". Ensuite , Moubamba affirme qu'un coup est préparé contre lui et certains dignitaires fangs, contre lui parce qu'il aurait refusé d'entrer dans la coalition de l'opposition ce qui est insoutenable, cependant il est incapable de le démontrer preuves à l'appui. Il qualifie l'alliance de l'opposition comme une alliance du sud ce qui est une autre énormité puisque Ndaot et d'autres Gabonais n'étant pas du sud y font parti.

Monsieur Moubamba, montre par la qu'il a vécu longtemps en France et que les cadres de l'armée gabonaises ne sont pas composes en majorité des parents de Mamboundou. Il aurait du se renseigner auprès de André Mba Obame de son action au ministère de l'intérieure. Ceux qui oppressaient hier le peuple se constituent aujourd'hui en victimes. Tout le monde sait que Ndongou n'est qu'un pion....

Enfin , paradoxalement, Moubamba condamne l'ethnisme , tout en appelant ouvertement à une alliance Nord et Sud, mais qu'en est il de ceux du centre et de l'ouest? Ne montre-t-il pas par la même qu'il est raciste ? Ou en voulant combattre trop le dragon est il devenu lui même dragon?

Mamboundou n'a jamais fait d'appel dans ce sens, et aucun discours de Mamboundou est de coloration ethnique, le fait qu'il ait pu rassembler les candidats à la présidence montre bien que ce Mamboundou n'est pas du tout raciste comme certain le croirait.

Moubamba devra éviter de faire circuler des rumeurs qui ne servent qu'envenimer les choses dans une démocratie en construction comme la nôtre. Moubamba semble être atteint par le syndrome de la gloire, il devra se méfier car le peuple gabonais n'est pas dupe.


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Pierre Mamboundou face a la presse  

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Manifestations Gabon  


Gabon: violences lors d'une manifestation anti-Ali Bongo Version AFP
LIBREVILLE — Gaz lacrymogène, charges, coups de matraque, cailloux, bouteilles et autres projectiles lancés: des affrontements entre manifestants et policiers à Libreville ont fait plusieurs blessés lors d'un rassemblement contre Ali Bongo, fils du défunt président Omar Bongo et candidat à sa succession le 30 août.

Ils ne sont que quelques centaines à Rio, un quartier populaire à l'est de Libreville, lorsque la police tire les premières grenades lacrymogène vers 10h30 (9h30 GMT) pour disperser cette manifestation interdite par les autorités et organisée par une coalition de candidats. Tous demandent la démission d'Ali Bongo de son poste de ministre de la Défense au nom de l'égalité des chances à la présidentielle.

Des petits groupes se forment, lancent des pierres et bouteilles sur les forces de l'ordre, qui chargent par vagues, sans toutefois s'aventurer dans les ruelles du "matiti" (quartier). Des manifestants n'hésitent pas à rendre les coups. Lors d'une accalmie, l'un d'eux brandit fièrement une botte Ranger arrachée à un policier.

Aucun des candidats qui a appelé à la manifestation n'est encore visible sur les lieux.

"Le Gabon n'est pas une monarchie. C'est le peuple qui doit décider. Ali va-t-en", lance Ghislain Ledoux, un étudiant, tout en provoquant les policiers: "On n'a pas peur de vous".

"L'ère du PDG (Parti démocratique gabonais fondé par le président Bongo) est révolu. L'ère du Parti des +détourneurs+ gabonais est terminé", souligne plus calme un quadragénaire qui ne donne que son nom de famille "Ondo". "Quand j'avais 18 ans, on s'est battu pour le multipartisme, il y a eu des émeutes (en 1990, ndlr). Ca recommence…"

"On a supporté le père, on ne veut pas du fils. Si on ne nous écoute pas, on va tout brûler", lance un autre jeune, sans vouloir donner son nom.

Visage en sang, un manifestant est emporté inerte par les forces de l'ordre. Bruno Ben Moubamba, candidat indépendant, très croyant, surgit en brandissant une croix. Théatral, il déboutonne sa chemise et présente son torse aux policiers "Tirez, tirez!" hurle-t-il. "Les forces de sécurité doivent protéger les Gabonais! Vous n'avez pas le droit de massacrer votre propre peuple".

Les candidats présidentiels arrivent un à un: Pierre Mamboundou, Zacharie Myboto, Jules Aristide Bourdès Ogouliguendé, Luc Bengono Nsi, les indépendants Bruno Ben Moubamba, Casimir Oyé Mba, André Mba Obame et Anna Claudine Ayo Assayi ainsi que Paul Mba Abessole, en lice pour un parti de la majorité. La police se retire. Les manifestants sont désormais entre 5 à 6000. L'AFP a dénombré au moins 6 blessés.

"La réaction de la police a été très violente, démesurée" souligne Bourdès Ogouliguendé, porte-parole des candidats présents, qui a notamment pu faire transporter à l'hôpital le blessé emporté par la police. "Nous avons calmé la situation mais nous continuons à demander la démission d'Ali Bongo, il ne peut être ministre et candidat. Nous réclamons aussi le +nettoyage+ des listes électorales afin que nous ayons des élections justes et transparentes".

Les manifestants, dont les rangs ne cessent de grossir, se dirigent ensuite dans le calme vers la cité de la Démocratie en criant des slogans tels que "On veut le changement"; "Ali démissionne"; "Ali dictateur".

Certains manifestent aussi leur hostilité à la France: "Que la France ne soutienne pas Ali, sinon ce sera un bain de sang pour les Français", menace un manifestant, soulevant à la fois des hourrahs mais aussi des huées de réprobation.

Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés

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L'odika est un plat national voici notre sélection des top 10



  1. Odika caiphrina
  2. Pangolin odika à la sauce tomate
  3. Antilope a l'odika sauce Estragon
  4. Odika à l'orange
  5. Sauce bâtarde à l' Odika
  6. Odika au vin de palme
  7. Odika paquets
  8. Odika àl'orange
  9. Hamburger à l'odika
  10. Sauce à l'odika au spaghetti


Plus de recettes gabonaises

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Libreville: capitale Internationale du poisson  

Saumon pirogue papa Yenot




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Top 10 Odika  

L'odika est un plat national voici notre sélection des top 10



  1. Odika caiphrina
  2. Pangolin odika à la sauce tomate
  3. Antilope a l'odika sauce Estragon
  4. Odika molvinois aux champinion
  5. Sauce bâtarde à l' Odika
  6. Odika au vin de palme
  7. Odika paquets
  8. Odika àl'orange
  9. Sauce bitamoise à l'odika
  10. Sauce à l'odika au spaghetti


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Ceux qui voteront Ali Bongo Odimba  

Le Gabon n'est pas une démocratie.C'est peut être sur papier, mais pas vécu. La victoire par les urnes n'existe presque pas dans notre pays.On aimerai bien le voir mais ce n'est pas évident, 93,98,2005 sont là pour nous le prouver.Alors parfois il faut dire trop c'est trop, on ne peut laisser faire tout le temps.

Autre en ce qui concerne Ali Bongo, les gabonais ne sont pas dupes. Je pense moi, que ceux qui voteront Ali en majorité sont ceux là qui auront reçu de fortes sommes, qui ont un poste à défendre ou n intérêt important à préserver. Voilà ceux là qui voteront en majorité pour lui.


Avis d'un internaute


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SOYONS FIERS DE NOTRE PATRIE COMME LES SUD AFRICAINS  





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Avis des internautes  

Primo, il n’y a aucune ambigüité sur ce qui s’est passé. On n’a pas besoin de savoir ce que lui aurait dit l’inspecteur pour en déduire que la bagarre n’était pas la réponse propice. Nous sommes quand même dans une bourse des valeurs et non dans un bar du Boulbess. Quand on est un professionnel et qu’on prétend avoir fait de hautes études bancaires (ce dont je doute très fort et je vous l’expliquerai ci dessous), la maitrise de soi et le sang froid font partis du « job description ». Si on n’a pas les capacités de tenir face à la pression d’un audit, on ne mérite pas ce poste, full stop. Pourquoi ai-je des doutes sur les capacités professionnelles des gens comme ce pugiliste ? Eh bien pour des raisons très simples. J’ai fait mes études secondaires au Lycée Léon Mba de 6ième en Terminale. J’ai eu le Bac « D » il ya plusieurs années. Au Lycée, nous avions la COMPETITION académique. Tout le monde savait qui étaient les étudiants brillants et ceux qui étaient des cas désespérés. J’ai le souvenir de 3 collègues qui se firent renvoyer du lycée avec des moyennes inferieurs à 5/20. Aujourd’hui, tous les 3, qui ont un profil social identique à notre boxeur (comprenne qui pourra), sont « inspecteur du Trésor » au Gabon. Dites moi par quel miracle ces gens qui étaient des suprêmes nullités, ont pu devenir du jour au lendemain si brillants pour avoir des carrières aussi fulgurantes ? Vous me direz que notre bagarreur a des diplômes, et je vous répondrais que c’est de la foutaise car en France il y a des écoles de commerce bidons avec des noms ronflants, qui coutent tres chers et délivrent des diplômes de complaisance. Voyez l’ami, la compétence ce n’est pas compliquée. Tout le monde sait que le Prof Kombila, Oye-Mba et d’autres furent des étudiants brillants qui survolèrent le primaire, le secondaire et le supérieur. On peut leur reprocher beaucoup de choses mais personne ne peut dire qu’ils ne méritent pas leur carrière professionnelle (Médecin, banquier etc.). Les choses sont moins clairs avec d’autres Gabonais qu’on a vu tituber au primaire, lamentablement échouer dans divers lycées et collèges, puis subitement disparaitre pour réapparaitre 5-6 ans plus tard directeur de tel ou tel service. Le problème c’est que ce genre de miracles sont tres courant dans l’entourage présidentiel au Gabon, ce qui me faire prédire que si les Bongo et leurs assimilés perdaient le pouvoir, vous verrez ces gens tomber bien bas socialement car ils n’ont jamais été en mesure d’être compétitifs face aux autres Gabonais. Les autres Gabonais ont appris les valeurs de la compétition et les parents de Bongo ont appris la facilité. Quand ils n’auront plus accès aux nominations de complaisance, ils feront comment pour continuer à rouler grand carrosse ?
Yves d'Amerique



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