LES GABONAIS LES PLUS FASCINANTS  




Frederic Gassita est un des meilleurs claviers du Gabon, un professionnel de studio et l’un des rares musiciens du pays à avoir ses classes dans une faculté de musique aux USA, Berkeley.

Yves messan l'un des plus virtuoses bassistes Gabonais , il a participe a plusieurs album tels que Mpongo Loves Ya Gina.

Kouyi lyié artiste, Bassiste il a commence à jouer la guitare quand il avait huit ans. Il es auteur et compositeur.

Francois Amegasse défenseur de l'équipe nationale du Gabon. Il a été elu comme le joueur gabonais du siècle.

Jean Petit, Guy Roger Nzamba attaquant d'Azingo.

Gaston Angoué gardien de but gabonais.

Pierre Akendengue
Pour les Gabonais, il est la référence musicale par excellence. Très jeune, il compose. Mais c'est d'abord vers la psy-chologie qu'il se tourne, après des études en France. Dans les années 1970, il choisit la musique, enregistre et compte aujourd'hui une vingtaine d'albums. Il puise son inspiration dans la tradition africaine. Ses textes sont des poèmes chantés, en myene ou en français. En 1985, il entre au ministère de la Culture et, trois ans plus tard, devient conseiller du président de la République chargé de la jeunesse, des sports et des loisirs. «Ces compromis, écrit-il, ne doivent pas être perçus comme des compromissions, c'est un mal nécessaire pour conserver cette petite frange de liberté où exprimer mes convictions.» Musicien de renommée internationale, il a reçu le prix d'excellence lors des Africa Music Awards, en 1997, à Libreville.

Imunga Ivanga est né en 1967 à Libreville, il est titulaire d’une maîtrise es lettres de l’Université de Libreville. Polyglote, il maîtrise le mpongwe, le français, l’anglais, l’espagnol et l’italien. Après une année de formation générale aux métiers de l’image et du son à Paris à la FEMIS, il s’y spécialise dans l’écriture du scénario et y obtient en 1996 un diplôme de scénariste de 3ème cycle. Auteur de nombreux articles de littérature générale mais aussi autour du cinéma africain, il a développé ces dernières années plusieurs scénarios personnels de courts métrages, clips et documentaires qu’il a réalisé. Il a également écrit pour quelques réalisateurs de renom comme Bassek ba Kobhio, Roland Duboze et Idrissa Ouedraogo.

Franck Nguéma
Régie Africa Networks est une pépinière de trentenaires. Son président-directeur général, né en 1968, a fait ses études de commerce en France, puis est entré très vite dans la vie active. «A 23 ans, je me suis retrouvé avec des responsabilités dans l'encadrement commercial», explique-t-il. Dans les années 1990, de retour au Gabon, son pays natal, il voit sa carrière s'accélérer. Il monte d'abord un cabinet de conseil en marketing et communication, avant de fonder, en 1998, le groupe actuel, qui compte une société d'affichage, Radio Nostalgie (émise par l'entreprise Nostalgie Libreville) et TV +, télévision de proximité. Un ministre figure parmi les actionnaires de la chaîne, ce qui n'empêche pas TV + d'être, selon Franck Nguéma, «indépendante du pouvoir politique». Sans doute s'emballe-t-il un peu lorsqu'il parle de «paysage médiatique hyperlibéralisé» au Gabon. Mais TV + contribue indéniablement à diversifier l'offre. Franck Nguéma n'entend pas se cantonner aux frontières gabonaises: après «consolidation des acquis», il veut développer la télévision locale dans d'autres pays africains.

Régis Massimba
Ses fans le connaissent sous son pseudonyme: Quizz Master Régis Iboga. Iboga, du nom d'une plante utilisée dans un rite d'initiation. «Iboga signifie “puissance“ et je suis puissant», explique, sans complexe, l'animateur vedette. Dans les années 1990, il débute à Fréquence 3, pionnière des radios privées gabonaises. En 1993, Africa no1 le remarque et fait appel à lui. Aujourd'hui, il anime le Bhat Power Show et le Bhat Power Hit sur Télé Africa, le Hit-Parade international et Africa Dance sur Africa no 1. Des dizaines d'ados assistent chaque mois à l'enregistrement de ses émissions télévisées. Son meilleur souvenir radiophonique: le 5e anniversaire du Bhat Power Show en 1999. Une salle «full à craquer» et tout le gratin de la musique gabonaise. Cinq heures de direct dans une chaude ambiance...

Guy Rossatanga-Rignault
Comme tous ses ouvrages, son livre de droit constitutionnel sur l'Etat gabonais fait référence. Ce jeune intellectuel joue un rôle clef dans la vie culturelle du pays, via les éditions Raponda Walker, qu'il dirige depuis six ans, après avoir été pendant quatre ans président de la Fondation du même nom, qui finance les publications. Jusqu'en 1994, les livres étaient imprimés en France, mais, avec la dévaluation du franc CFA, les coûts ont augmenté. C'est alors que naît l'idée d'une édition locale de qualité. Les livres, œuvres de fiction ou essais, sont d'excellente facture et le catalogue comporte déjà une cinquantaine de titres. Et deux parutions, l'une sur les arts premiers l'autre sur la musique, sont prévues d'ici à la fin de l'année. Quant à la censure, l'éditeur, qui est aussi secrétaire général de l'université Omar-Bongo, affirme n'y avoir jamais été confronté: «Tout ce que j'ai fait, je l'ai fait librement.» L'un des derniers titres du catalogue, Petites Misères et grand silence, de Luc Ngowet, tire pourtant à boulets rouges sur les élites gabonaises.

Ludovic Emane Obiang
«Pendant longtemps, j'ai vécu hors de moi, comme un enfant déraciné.» Sa thèse consacrée à la négritude, ses livres ou encore son diplôme en musicologie témoignent de sa quête de «quelque chose de profond et de fondamental». L'Enfant des masques, son premier ou-vrage, illustre le retour aux contes et aux traditions. Mais Ludovic Obiang n'a pas le culte du passé pour le passé, il cher-che surtout des clefs pour «traduire le marasme actuel et essayer de l'exorciser». Selon lui, l'engagement de l'écrivain est «quelque chose d'essentiel en Afrique». Enseignant en lettres à l'université, il dirige également un groupe de recherche sur l'identité littéraire, sociologique et anthropologique.

Justine Mintsami-Eya
Elle parle, rit, s'emballe et croule sous les projets. Après Un seul tournant Makôssu, et Histoire d'Awu (paru chez Gallimard), elle travaille à un troisième roman qui «a pris naissance au Bénin» lorsqu'elle visitait un antique palais. Le passé l'inspire et elle œuvre, en tant que directrice générale de la culture et des arts au ministère, à la conservation du patrimoine. Membre du comité de coordination du projet Africa 2009 de l'Unesco, elle travaille au recensement des traditions. Elle veut faire connaître le sens originel des coutumes et a déjà publié des recherches sur le mariage traditionnel au Gabon.

Jean Ghalbert Nzé
Agé de 33 ans, Jean Ghalbert Nzé conçoit l'art comme «une transgression des traditions». Il y a d'abord le mvett, qui est la culture du groupe Fang, ethnie majoritaire du Gabon. Puis un concept, le «mvettenne», d'où vient le Mvett Expression Plastique, qualifié de courant par son promoteur. Les œuvres, qui mêlent bois et métal, ne sont «pas toujours belles, elles sont essentiellement satiriques», explique-t-il. Etoile montante des arts plastiques gabonais, l'artiste ne cache pas cependant qu'il est «très difficile de vivre comme plasticien». Electricien, il doit accepter de temps à autre de petits chantiers. Il est également chargé des expositions de la Fête des cultures de Libreville et se bat pour l'instauration d'un espace d'exposition digne de ce nom.

Marcellin Minkœ-Minze
Son atelier, il l'appelle son «sanctuaire, lieu de création». Pour les petites conversations entre amis, prévient un écriteau, mieux vaut se retrouver au bistrot. «Je peins les mystères de mon pays, tout ce qui est mystique», précise-t-il. Professeur d'arts graphiques, il a dirigé pendant six ans l'Ecole nationale des arts et métiers. Inspecteur général au ministère de la Culture, il a fait plusieurs expositions en Afrique et en Europe, et continue à peindre. Il vient d'obtenir l'agrément pour l'ouverture d'une école de beaux-arts qui formera des «artistes pleins» et des artisans. Parmi ses élèves, quelques-uns ont déjà créé leur atelier et commencent à se faire un nom.
Serge Abessolo
C'était en 1993. A l'époque, il est reporter-photographe. Dans une salle de spectacle, le public s'impatiente alors que le chanteur Koffi Olomidé refuse d'entrer en scène si l'on ne révise pas son cachet à la hausse. On fait appel au photographe pour «meubler» en racontant sur scène ses «blagues habituelles». Il s'en sort si bien qu'il est engagé dans la troupe en tournée. Depuis, il multiplie les one-man-show. L'année prochaine, il fera ses adieux à l'occasion d'un dernier spectacle: Dix Ans de moi. Car le comédien, qui a goûté aussi au cinéma, se sent une âme de businessman. Conseiller en communication, il monte une entreprise de production et lance un groupe de jeunes comiques: les Enfants du Gabon.
Annie-Flore Batchiellilys
Sensibilité à fleur de peau, voix sensuelle qui rappelle les grandes chanteuses de jazz, ce petit bout de femme enflamme les cœurs. «L'émotion est mon guide. Quelqu'un qui souffre, lui, ne ment pas.» Ses débuts très durs «dans la mécanique auto» ne l'ont pas découragée. Ensuite, du garage à l'orchestre, ce sont les plus grands de la musique gabonaise qui l'ont soutenue. Son premier album, Afrique mon toit, en 1997, l'a révélée au public. Annie-Flore estime devoir son succès à sa conviction et à son intégrité. Refusant une démarche commerciale, elle revendique une musique enracinée dans la tradition punu. Elle puise son inspiration dans les chants de son village. Elle vient d'être sacrée «talent le plus prometteur» aux Koras, en Afrique du Sud. Toute à la promotion de son nouvel album, Diboty (mot punu pour «merci»), et à la préparation d'une tournée en Afrique, elle chantera au Gabon ce mois-ci, «avec sa grand-mère», qu'elle veut convaincre de monter sur scène.

Landry Ifouta
«Je voulais être artiste avant mes 33 ans.» Pari tenu: il en a eu 32 en novembre. Ce musicien aime la salsa et la biguine, sans renier sa langue et sa culture d'origine. De ses débuts galère dans divers orchestres _ dont celui de la Radio-télévision gabonaise _ il a tiré quelques enseignements sur la nécessité de ne pas faire de cadeaux dans le monde cruel du show-business. Landry a enregistré un single et un album, qui connaissent un franc succès, même s'il ignore pour l'instant les chiffres de vente exacts. Un deuxième, Proximité, doit sortir en 2003. «Je chante en vrai, pas en play-back comme les jeunes», précise-t-il fièrement. Déception en 2000: il rate le prix Découverte RFI. Entre prétention et autodérision, il affirme viser dans un premier temps la reconnaissance internationale, avant d'entrer dans le «clan des immortels»...

Oliver Ngoma
Avec son premier album, Bane, savant mélange de zouk, de compas et de rumba congolaise, il a fait guincher toute l'Afrique en 1990. «Ceux qui se demandaient à l'étranger s'il y a des artistes gabonais ne se posent certainement plus la question», souligne- t-il avec fierté. Même sentiment de satisfaction lorsque, à l'occasion d'un concert aux Antilles, il a fait danser chez eux les maîtres du zouk. Trois albums plus tard, le presque quinquagénaire, diplômé du Conservatoire libre du cinéma français, est le crooner le plus aimé du pays. Directeur depuis 1997 de la deuxième chaîne de télévision nationale, il est scandalisé par l'absence de droits d'auteur au Gabon. Mais cette carence ne l'empêche pas de préparer un nouvel album. Depuis dix ans, il tente également de donner vie, avec ses «maigres moyens», à une maison de production, Noli.

Didier Ping
L'ancien technicien en maintenance d'Air Gabon a trouvé sa voie «par hasard» dans... le show-biz. Après la destruction de son entreprise de production audiovisuelle, lors des troubles politiques, en 1990, il a fait pendant une dizaine d'années la promotion des artistes africains en France. Les clips qu'il a réalisés pour Koffi Olomidé et Papa Wemba ont été primés. En 2001, il est retourné au Gabon avec l'ambition d'aider les artistes du cru à s'exporter. Sa société, Promédia, a déjà mis sur le marché Mémoire vive, une compilation des meilleurs titres du hip-hop local. Il prévoit pour 2003 la sortie de deux DVD, l'un sur l'œuvre du musicien Pierre Akendengue, l'autre sur le foisonnant rap gabonais. Les tarifs qu'il pratique pour la confection des clips sont cependant loin d'être à la portée des bourses modestes.

Sandrin Lekongui
Quand il avait 12 ans, il dansait le hip-hop dans les cours et les ruelles avec ses copains. Puis il a appris le rock, la rumba, la salsa et le cha-cha-cha. En 1998, il s'est mis à la danse classique et à la danse contemporaine. Avec un coup de pouce du centre culturel français de Libreville, qui mise sur ce jeune passionné de 28 ans, il multiplie les stages, avant de passer un mois au Centre national de la danse, en France, où il fait forte impression. En 2000, il crée le Jeune Ballet gabonais et, en septembre 2002, le Sancito-Sebuga, avec des danseurs sénégalais, burkinabés et gabonais. Dans un monde où les structures de formation sont inexistantes, il «trouve son chemin tout seul». Avec l'espoir d'enseigner un jour dans un centre chorégraphique qu'il aura créé.
Vie sportive.

Mélanie Engoang
Mieux vaut ne pas lui chercher des ennuis. Ceinture noire troisième dan de judo, cette femme de 33 ans a été sept fois championne d'Afrique et a décroché la médaille d'or aux derniers Jeux de la francophonie, en 2001. «J'y participe depuis 1989, j'ai aussi eu le bronze une fois, l'argent deux fois», précise-t-elle. Lieutenant-major dans l'armée gabonaise, un galon qu'elle doit à ses performances sportives, elle pratique le judo depuis 1981. «J'ai commencé par l'athlétisme, explique-t-elle. Je rêvais d'aller vite au 100 mètres.» Ses objectifs: briller au tournoi de Paris l'année prochaine et se qualifier pour les Jeux olympiques d'Athènes.

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