la comédie musicale Azeva  


un conte de chants africains écrit et mis en scène par Yveline Dumas. Lorsqu’il s’agit de conte africain, l’image d’une grand-mère entourée de ses petits enfants accrochés à ses lèvres vient souvent à l’esprit. C’est par cette scène que s’est ouverte avant-hier, au Théâtre national Daniel Sorano, la comédie musicale Azeva. L’histoire racontée sur fond musical dans une douzaine de langues africaines parle de «la puissance de l’amour, de courage, de bravoure, d’abnégation et de dignité». Pour l’amour de la princesse Coumba (Rose Guignane Ndiaye), le héros Ogoula, (Yoann Bineni Ombago) part pour le royaume des morts. Sa mission : ramener le palmier protecteur du village d’Atongowanga (le pays d’où vient le soleil). Un homme blanc en route pour l’Occident, l’avait subtilisé et per­du dans le naufrage de son bateau. La perte du totem Ngwènt­chilo avait alors amené le malheur dans le village. Et pour retrouver la prospérité de son peuple, le roi Ragnambye (Stecy Mombo) promet la main de sa fille Coumba ainsi que son trône à celui qui ramènerait le palmier sacré.

La pièce en trois actes est ponctuée de jeux d’enfants d’où son nom Azeva qui signifie les jeux (en langue Omyéné du Gabon). Au premier lever de rideau, les deux héros se déclarent leur flamme. Ogoula décide d’aller chercher le palmier sacré malgré les supplications de Coumba qui veut le garder près d’elle. Son voyage et les épreuves qu’il traverse sont narrés dans le deuxième acte. Le guerrier passe par des sentiments de nostalgie, de découragement avant de se reprendre et récupérer le totem. Dans le dernier acte, Ogoula est accueilli triomphalement par les villageois. Il épouse Coumba et se fait introniser roi par son beau-père.

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