Source: Gabonews
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Analyse du discours du Chef de l'Etat
En introduction il réuni les deux camps pro-Léon Mba et pro- Bongo en louant l'action de ses deux présidents.
Le discours d'Ali Bongo est un discours engagé sur des idées et avec des mots qui font appel à faire table rase de notre passé et de nous porter résolument vers l'avenir, au travail et à la responsabilité personnelle.
Il ressort premièrement dans ce discours un recours important par l'orateur des qualificatifs liés à la volonté.
Nous commencerons par une simple étude syntaxique puis sémantique de son discours tout en simplifiant et symbolisant les relations existants entre les signes des textes.
Il ressort premièrement dans ce discours un recours important par l'orateur des qualificatifs liés à la volonté.
L'introduction de son adresse a été un rappel sur son programme politique, la répétition faisant méthode de pédagogie.
Puis le contenu est construit sur des idées réformatrices et progressiste s dans lesquelles chaque gabonais peut s'identifier:
En effet tout son discours peut se grouper dans les thèmes principaux qui sont:
La thèse que Bongo accrédite est oui nous pouvons ensemble faire un Gabon émergeant. C'est pourquoi il faut de nouvelles attitudes, de nouvelles forces pour détruire les anciennes forces.
Son discours peut se ranger dans une simple équation qui donnerait
D pour le désir changement - A pour la force d'agir- P pour l'action politique. S pour la notion de changement- G pour la république Gabonaise, H pour Histoire
L'équation donne :
(x) Dx---->Ax
(Px----> Dx) et (Px------> x) (Px-------> Gx)
(x)(sx)[Gx--->Hx)(Gx=Hx)]
Les propositions majeures sont:
Quel sens peut on donner a ses propositions? Il s'agit de faire du Gabon la prochaine capitale de l'Afrique.
Sur le plan du texte , la première caractéristique de son discours montre que les lexèmes établissent des relations plutôt à l' extérieur du discours comme si Bongo vendait un rêve au peuple Gabonais.
L'autre caractéristique est la présence importante du pronom "je" et de l'adjectif possessif "me" qui traduit ici une prise en charge du discours par l'orateur. L’importance que j’accorde à un chemin national d’aménagement du territoire,
Le discours d'Ali est aussi une interpellation à notre sens civique comme quand il utilise l'adjectif possessif "nous" dans la phrase: "Notre responsabilité personnelle et collective est plus que jamais engagée. Nous sommes face à notre destin et personne ne viendra le construire à notre place".
En gros nous considérons Ali comme un visionneur, mais aussi quelqu'un qui a appris l'instinct diplomatique auprès de son père doué en la matière. Quelqu'un sur qui il faut devra compter ou se méfier dans l'avenir.
Il attaque ses ennemis subtilement . Cela nous éviterai des confessions burlesques du genre : « je n’ai jamais gouverné, je n’ai jamais commandé, ce n’est pas de ma faute ».
La question est sera-t-il capable de ne pas céder aux chants des sirènes.
Son offre politique est:
je vous offre à présent de bâtir un avenir commun avec comme ambition ultime de faire du Gabon un pays émergent à l’instar de certains pays d’Asie d’Amérique, d’Afrique qui ont inventé leurs chemins. Il ne s'est pas seulement contenté de montrer, il a aussi indiqué la voie pour arriver.
Pour la première fois aussi qu'un president gabonais dope les morales de ses troupes et particulièrement reconnait la valeurs intrinsèque de son peuple faisant appel à nos ressorts émotionnels, je paraphrase les gabonais nous sommes capables de beaucoup de choses.
Le style de son discours est un coaching style. Il y a beaucoup d'emprunts quant à la forme dans le style d'Obama.
Bilan des manifestations
Les points faibles
- Décoration des moins méritants( Paul Diramba par example).
- Défilé des forces françaises, les pilleurs de nos ressources naturelles.
- Défilés des tirailleurs sénégalais, les militaires sénégalais avaient commis des infractions sur les populations durant la coloniale.
- Le feu d'artifice trop chère.
Les points forts
- Le nombre des représentants des pays étrangers
- Innovation par rapport au défilé militaire
- Le salon d'exposition
Discours intégral du chef de l’Etat Ali Bongo
Gabonaises, Gabonais, mes chers compatriotes,
Nous allons célébrer demain 17 août 2010, le cinquantième anniversaire de l’accession de notre cher pays le Gabon à la souveraineté internationale.
C’est pour chacun d’entre nous un très grand jour qui doit nous réjouir et que nous devons commémorer avec ferveur dans l’unité, la paix et la concorde nationale.
A l’heure où la nation atteint ces cinquante ans d’indépendance, il me revient le grand honneur d’évoquer en cette circonstance tout à fait particulière, la mémoire du père de l’indépendance, le Président Léon Mba, premier Président de la République Gabonaise. Le Gabon et les gabonais lui seront toujours reconnaissants d’avoir conduit notre pays vers l’indépendance avec une très grande sagesse.
Nous devons ensuite nous souvenir du Président Omar Bongo Ondimba, deuxième président de notre République, qui nous a quitté il y à peine un an, et qui a été le grand artisan de la modernité de notre pays.
Il a battit la paix, consolider l’unité nationale, et construit l’Etat sur des bases solides, léguant ainsi un grand et un lourd héritage à protéger et à conserver.
Mes chers compatriotes,
Au-delà du caractère festif de ce grand jour, il est un devoir de mémoire, celui de se souvenir de ce qu’était le Gabon pendant la colonisation : un simple lieu d’exploitation de bois et de ressources minières au bénéfice de l’ancien colonisateur. Au point qu’à l’indépendance, le Gabon n’héritera de rien, malgré le potentiel forestier et minier dont il disposait déjà à cette époque.
Tout ou presque était à construire. Il a fallu donc se mettre résolument au travail, avec le peu de cadres disponibles à cette époque, pour bâtir un Etat et le doter d’infrastructures indispensables pour sa modernisation : écoles, universités, hôpitaux, routes, ports, aéroports, chemin de fer, etc. Ce seront là les acquis du travail des gabonaises et des gabonais qu’ils soient d’origine, d’adoption, ou venus d’ailleurs, et qui ont choisi de vivre dans notre pays. Ces acquis sont à mettre au crédit des pères fondateurs de notre République qui ont été investis de la noble mission de conduire le destin de ce pays. Au prix de multiples efforts de la nation en se fondant sur et sacrifices, ils ont construit avec amour et dévouement, pierres par pierres, notre pays. Chacun a pu à son époque et avec son style, donner le meilleur de lui-même pour bâtir le cadre sur les valeurs essentielles que sont l’union, le travail et la justice, fondements de notre République.
Mes chers compatriotes. Ces valeurs qu’ils nous ont léguées et que nous avons su préserver restent l’adjuvant nécessaire de notre cohésion nationale et de notre stabilité politique retenue et appréciée par la communauté internationale. Il nous est certes arrivé de nous quereller, de nous disputer, mais nous sommes toujours parvenus malgré tout à rester unis, grâce à notre Etat d’esprit et la forte volonté collective de préserver les fondements de notre vivre ensemble.
Ce fait témoigne d’un certain discours politique et d’une certaine pratique du pouvoir mettant l’accent sur ce qui nous uni plutôt que ce qui nous divise. Il faut aussi y voir le résultat d’une éducation à la tolérance reçu en héritage et transmise de générations en générations et qu’il importe de préserver jalousement du démon de la division, notamment ethnique. En cinquante ans d’indépendance, notre pays a forgé et consolidé des institutions dont nous pouvons être fiers. La gestion seine, l’exemplarité de la transition que nous avons vécue l’année dernière est l’illustration parfaite de la solidité et de la qualité des femmes et des hommes qui l’on conduite. C’est l’occasion pour moi de rendre un vibrant hommage à Mme Rose Francine Rogombé qui a dirigé cette transition avec bonheur.
Force est de reconnaitre que tous les ainés qui ont amorcé la construction de notre pays ont fait leur part de travail. C’est à nous de faire d’avantage, loin de l’égoïsme et du sectarisme. Il nous appartient de nous adapter à notre époque, une époque caractérisée par la compétence, la compétitivité, l’excellence, la culture de la bonne de la gouvernance et le dépassement de soi.
Ce temps de construction engage et concerne chaque gabonais, car ce pays est un patrimoine commun inaliénable dont la préservation et le développement n’incombent pas à la seule élite dirigeante. Conscient de la confiance que vous m’avez faite, des défis à relever autant que des devoirs et responsabilités de ma charge, je vous offre à présent de bâtir un avenir commun avec comme ambition ultime de faire du Gabon un pays émergent à l’instar de certains pays d’Asie d’Amérique, d’Afrique qui ont inventé leurs chemins.
L’émergence n’est donc pas un slogan, un effet de mode ou une invention magique. Les critères qui permettent d’accéder à ce statut sont objectifs et connus des spécialistes en la matière. Il y en a plusieurs qui permettent en définitive, d’évaluer la qualité dans cinq secteurs : l’éducation, l’économie, le développement durable, infrastructures et réseau, le développement humain, notamment la santé. Et dans ce domaine précis, il me plait d’encourager les acquis que constituent la mise en place de l’assurance maladie obligatoire, et la construction en cours de l’institut de cancérologie d’Agondjé qui nous permettra désormais de traiter sur notre sol les maladies dégénératives dont le cancer.
Mes chers compatriotes,
La notion d’émergence fait appel à un nouvel état d’esprit, à un refus de mal vivre, un refus de se noyer dans le défaitisme, la démission ou la résignation. Emerger, c’est apprendre à nager pour regagner la berge. L’émergence pose donc un questionnement philosophique sur sa propre condition humaine. Que dois-je faire pour changer ma vie ? Que dois-je faire pour être utile à ma famille, à mon pays ? Voilà de manière simple des interrogations, dont l’appropriation conduit à l’émergence. Ce chemin est essentiel pour nous, car le Gabon de demain sera ce que nous voudrons qu’il soit. Chacun à sa place doit prendre la mesure de sa responsabilité personnelle et de son devoir. Cela nous éviterai des confessions burlesques du genre : « je n’ai jamais gouverné, je n’ai jamais commandé, ce n’est pas de ma faute ».
La fête du colonisateur c’est fini. La fête de l’autre, c’est fini. Notre responsabilité personnelle et collective est plus que jamais engagée. Nous sommes face à notre destin et personne ne viendra le construire à notre place. En effet, le développement n’est pas un fleuve tranquille. C’est un processus qui implique une remise en cause dans nos habitudes, dons notre façon de penser et d’agir. De cette rupture nécessaire, notre pays en sortira plus fort, et l’avenir de nos enfants sera mieux assuré ainsi le Gabon immortel restera digne d’envie.
Mes chers compatriotes,
La matérialisation de cette ambition nécessite de la nation gabonaise dans toutes ses composantes un effort soutenu, continu et des sacrifices sur une longue période au-delà des mandats politiques. Je veux désormais que les jeunes prennent en mains leurs destins, qu’ils s’engagent dans toutes les entreprises et actions de développement facteurs d’épanouissement individuel et collectif. Je veux que les femmes prennent toute leur place dans le processus de développement du pays avec leurs cœurs et leur sensibilité de mères. Penser que l’on ne peut rien apporter à son pays parce que l’on est démuni ou handicapé est une illusion.
Accepter de nettoyer devant sa maison ou son échoppe, garder votre marché propre, arrêter la lumière de votre bureau lorsque vous le quittez, ne pas jeter de papier ou des sachets dans la rue, respecter le code de la route, aider un compatriote en danger, bien gérer les deniers public, rompre avec l’injustice et le favoritisme est aussi une manière de participer à l’édification de notre pays dans le civisme exemplaire et participatif.
Cet Etat d’esprit doit animer tant le gabonais d’origine, d’adoption que nos hôtes étrangers qui vivent parmi nous.
Mes chers compatriotes, le Gabon est un mesure de relever le défi de l’émergence à l’horizon 2025 grâce à ses ressources naturelles minières, grâce à sa capacité à créer des richesses et des emplois dans tous les secteurs, grâces à ses compétences dans différents savoirs et savoir-faire. C’est ce qui ressort des études exhaustives approfondies schématisées dans la matrice du potentiel de l’économie gabonais que je fais élaborer.
Cette analyse révèle par ailleurs que les moteurs traditionnels de la croissance sont en déclin en particulier dans le domaine des hydrocarbures. Elles ne sont pas en mesure telles quelles de porter une croissance durable à l’horizon 2025. Dès lors il faut imaginer d’autres voix en tirant profit de nos meilleurs atouts. Le potentiel de notre population constitue notre premier atout.
Le génie gabonais n’est pas une vue de l’esprit, on peut en observer l’expression dans différents domaines, recherche, sport, culture etc. Il n’y a donc aucune raison de cultiver un complexe d’infériorité. C’est pourquoi je vous exhorte à mettre en valeur désormais ce potentiel à le capitaliser à le rentabiliser dans votre domaine de compétence. Soyer le meilleur dans ce que vous maîtriser le mieux, soyons toujours ensemble pour construire notre pays. Nous bavons les moyens et les capacités pour parvenir à des résultats susceptibles d’étonner le monde. Mobilisons nous pour transformer notre pays en travaillant chacun pour tous et tous pour chacun. Dans cette perspective, nous savons que nous pouvons compter sur les gabonais de l’étranger. Nous sommes en train de mettre tout en œuvre pour inciter au retour, tous ces compatriotes de grandes compétences et expérience que le besoin de formation que le besoin de formation et de vie ont fait éloigner de la mère patrie.
Mes chers compatriotes, l’ambition de développement et l’exigence de diversification de notre économie nous contrains à nous appuyer sur de nous moteurs de croissance. De ce point de vu, quatre secteurs s’avèrent stratégique : l’industrie de transformation de bois, la métallurgie légère, l’écotourisme, l’énergie. La maîtrise de la chaîne de valeur dans la transformation du bois pourra créer des centaines de milliers d’emplois durables et favoriser la naissance de nouveaux pôles économique sur l’ensemble du territoire national. La zone spéciale économique de Nkok dons les travaux d’infrastructures commencent dans quelques semaines participent de cette dynamique.
Concernant la métallurgie légère, le Gabon dispose en plus de son activité industrielle dans le manganèse et grâce à ses réserves de fers et de gaz (…) pour devenir un des tous premiers acteurs mondiaux, l’ouverture en septembre prochain de l’institut du pétrole et du Gaz à Port-Gentil est le signal du renforcement des capacités dans ce secteur qui vise l’excellence. S’agissant du tourisme l’exceptionnelle biodiversité et la politique de préservation des parcs nationaux de notre pays, légitime l’ambition de devenir une destination de référence mondiale en matière de l’écotourisme.
Parallèlement, l’écotourisme d’affaires offre aussi de réelles possibilités. Notre filière industrielle présente également un potentiel de croissance d’électricité grâce à l’exploitation de nos ressources hydrauliques. Les chantiers du grand Poubara en cours dans le sud –est du pays, le lancement du projet du barrage sur l’Okano dans le nord, et la projection d’un autre chantier sur les chutes de l’impératrice Eugénie dans le Sud, présage d’un développement intégré sur l’ensemble du territoire.
Mes chers compatriotes,
Notre ambition ne pourra être réalisée si nous ne mettons pas aussi en place les mécanismes de la bonne gouvernance. Cela suppose des structures et des institutions solides et bien dirigées, capables de prendre en charge les nouveaux défis. Plus que jamais, le programme national de bonne gouvernance doit s’engager d’avantage. Pour cela, dans toutes les administrations et les entreprises publiques de notre pays, je veillerais particulièrement à la qualité à l’intégrité des femmes et des hommes investis des responsabilités de gestions. C’est dans ce sens, que je viens de faire lancer des enquêtes pour déterminer les responsabilités des uns et des autres dans la mauvaise gestion des financements consentis par l’Etat dans plusieurs projets et travaux ainsi que le relève avec éloquence, le dernier rapport de la cour des comptes que je viens de recevoir. Cette rigueur doit aussi être appliquée aux travaux en cours à Libreville, lesquels doivent continuer au-delà des festivités du cinquantenaire. J’entends voir ces travaux arriver à leur terme.
Mes chers compatriotes,
Notre rapport à la loi doit évoluer car c’est elle qui garantie l’équilibre social en neutralisant d’éventuels antagonismes. Tout le travail que l’on fera sera vain si cette donnée élémentaire n’est pas intégrée. Comment accepter que des investissements importants soient réduits à néant par des attitudes irresponsables et antipatriotiques. Aucun pays ne s’est développé en favorisant le laxisme, l’impunité, le détournement des deniers public et le désordre. Plus que jamais nous nous opposerons à ces comportements déviant d’un autre âge, d’une autre époque. Aussi, le développement doit-il concerner notre pays dans son intégralité. D’où l’importance que j’accorde à un chemin national d’aménagement du territoire, indiquant l’ensemble des pôles économiques et les infrastructures optimales de transports nécessaire à leur développement.
La récente caravane « GABON PROFOND », m’a édifié mieux que tous les rapports sur les besoins et les attentes des gabonais de l’intérieur du pays, et me conforte dans la détermination à mettre en œuvre avec célérité le programme politique « l’avenir en confiance » j’ai donc décider de lancer ce qui constitue l’épine dorsale de notre économie c’est-à-dire la route Libreville - Franceville dont le financement vient d’être acquis grâce à un partenariat avec des pays émergents qui croient en la capacité économique du Gabon de se hisser parmi eux. Dans la même optique du désenclavement et d’aménagement équilibré de notre pays, j’ai lancé il y a un mois la construction de la route Tchibanga – Mayoumba et du pont sur la Banio. Cet important chantier, ouvre de réelles perspectives sur la construction du port de Mayoumba et de la route Tchibanga - Koula-Moutou.
C’est le lieu ici, de louer l’initiative de la première Dame, qui m’a permis de me rendre dans le Gabon profond et de m’imprégner sans intermédiaire de l’état de notre réseau routier. A travers elle, on se rend à l’évidence du rôle que nos sœurs, nos mères et nos épouses peuvent jouer dans le processus de développement de notre cher et beau pays.
Mes chers compatriotes,
J’ai foi en l’avenir, c’est un engagement personnel et je compte non seulement sur chacun d’entre vous et mais aussi sur nos partenaires pour aider à la réalisation de cette grande ambition de faire du Gabon un pays émergent. Cet édifice nouveau auquel nous rêvons, c’est cinq dernières décennies nous nous sommes unies pour construire notre nation. Il nous a fallu nous armer de patience et de détermination, il nous a aussi fallu cultiver et prôner des valeurs d’ouverture et de coopération avec tous les pays amis.
C’est dire que nous avons pu compter sur le soutien de tous nos partenaires au premier rang desquels, la France avec qui, notre proximité traditionnelle et historique s’est enrichie de divers aspects culturels économique et politique. Dans le respect mutuel et au nom de nos intérêts respectifs notre partenariat vient d’être renouvelé pour l’adapter aux exigences du moment. Le Gabon ne peut que se réjouir de l’exemplarité de cette coopération. Je voudrais solennellement redire à l’ensemble de nos partenaires américains, européens asiatiques et aussi les pays arabes, combien le Gabon reste reconnaissant à leurs égards pour tous les soutiens multiformes qu’ils ne cessent de lui apporter pour construire son développement. A nos frères, à nos amis africains, il ne fait l’ombre d’aucun doute que nous resterons toujours à vos côtés pour défendre la dignité de nos peuples respectifs. Résolument convaincu de notre destin communautaire, notre pays continuera inlassablement à joindre ses efforts à ceux de l’autre membre de l’union africaine. A l’échelle de la sous région, (…) uni et soudé nous relèverons le défi d’un pays durable et d’un développement harmonieux de notre continent.
Bonne fête à tous et que Dieu vous bénisse !!
Vive le Gabon et vive l’Afrique, je vous remercie !!!
Mon droit de réponse à MBA ABESSOLO, Falsificateur de l'histoire
En 1946, Léon Mba rentre au Gabon où il est triomphalement accueilli par ses amis. S’il ne réintègre pas ses fonctions de chef de canton, il obtient toutefois un poste important dans la maison de commerce anglaise John Holt. Cette même année, il fonde le Comité mixte gabonais (CMG), un parti politique proche du Rassemblement démocratique africain (RDA), le parti interafricain de Félix Houphouët-Boigny. Jouant sur son passé d’ancien exilé, et grâce au réseau du Bwiti, il parvient à rassembler autour de lui les Fangs du sud ainsi que certains Myènè. Son but est alors de conquérir les postes administratifs et judiciaires indigènes.
Fort de son succès à Libreville, il aspire, un certain moment, à devenir le chef supérieur de la région comme l’avait réclamé la majorité des notables fangs lors du congrès des chefs de l’ethnie à Mitzic en 1947. Mais il se heurte au refus des autorités coloniales. Bien que le CMG ne soit nullement doctrinaire mais juste opportuniste, Léon Mba, à cause de ses relations avec le RDA affilié au PCF, fait figure de communiste et de propagandiste dans la colonie ; ces soupçons sont confirmés pour les autorités lorsqu’il participe en 1949 au congrès du RDA à Abidjan.
En 1951, en même temps que le RDA rompt avec les communistes, Léon Mba, tout en gardant chez son électorat son image de « révolté », se rapproche de l’administration française . Mais cette dernière soutient déjà son principal opposant, le député Jean-Hilaire Aubame qui n’est autre que le fils nourricier de son demi-frère et son ancien protégé. Aux élections législatives du 17 juin 1951, il ne recueille que 11% des suffrages exprimés tandis que Aubame est réélu. Aux élections territoriales de mars 1952, l’Union démocratique et sociale gabonaise (UDSG) d’Aubame remporte 14 des 24 sièges contre deux pour le CMG qui reçoit cependant 57% des suffrages exprimés à Libreville.
Isolé à l’Assemblée territoriale, il s’allie avec les colons privés représentés à l’Assemblée. Il quitte également le CMG pour rejoindre le Bloc démocratique gabonais (BDG) de Paul Gondjout, dont il compte prendre la direction. Aux élections législatives du 2 janvier 1956, Léon Mba obtient cette fois-ci 36% des suffrages contre 47% pour Aubame. Même s’il n’est pas élu, il devient le leader autochtone du territoire, et certaines personnalités du UDSG passent de son côté. Aux élections municipales de 1956 où les listes présentées sont au collège unique (Africains et Européens confondus), Léon Mba reçoit le soutien des colons et remporte la mairie de Libreville avec 65,5% des suffrages ; il devient ainsi, le 23 novembre, le premier maire de la capitale.
Aux élections territoriales de mars 1957, le BDG arrive une nouvelle fois second, avec 16 sièges sur 40 contre 18 pour l’UDSG. Suite à des retournements douteux, le parti de Mba obtient 21 sièges contre 19 pour celui d’Aubame. Mais, faute de majorité absolue, les deux partis sont contraints de présenter, le 21 mai 1957, une liste commune pour l’élection du gouvernement qui se fait au détriment d’Aubame. Le même jour, Léon Mba est nommé vice-président du Conseil du gouvernement. Rapidement, des dissensions apparaissent au sein du gouvernement qui poussent Aubame à faire démissionner ses partisans du gouvernement et à déposer une motion de censure contre le gouvernement. La motion est repoussée par 21 voix contre 19. Face à cette victoire de Mba, de nombreux élus UDSG passent dans la majorité parlementaire, donnant au gouvernement 29 députés sur 40. Bien installé aux affaires, il conforte peu à peu son pouvoir.
Après un « oui » massif au référendum sur la Communauté franco-africaine du 28 septembre 1958, le Gabon accède à l’autonomie. En décembre 1958, l’Assemblée vote sa transformation en Assemblée législative, puis promulgue le 19 février 1959 la constitution de la République du Gabon. Le 27 février, Léon Mba est nommé Premier ministre. Pourtant en novembre 1959, il se prononce ouvertement pour la départementalisation du Gabon. Jacques Foccart, le « Monsieur Afrique de l’Elysée », lui fait comprendre que cette solution est impensable. Il décide alors d’adopter le drapeau tricolore qui se serait différencié du drapeau français par l’apposition du dessin de l’arbre national, l’aucoumea. Là encore, Foccart refuse.
Dès juillet 1958, une troisième force politique tente de s’imposer au Gabon : le Parti de l’Unité nationale gabonaise (PUNGA) mené par René Sousatte et Jean-Jacques Boucavel. Après avoir appelé au « non » lors du référendum de 1958, le PUNGA organise plusieurs manifestations, soutenues par l’UDSG, afin d'obtenir l’indépendance et la tenue de nouvelles élections législatives. En mars 1960, sachant que l’indépendance est déjà donnée par la France, Mba fait interdire par le Conseil des ministres le PUNGA puisque son objectif avoué est atteint. Puis, il lance un mandat d’arrêt contre René Sousatte sous prétexte qu’il comploterait, et des perquisitions ont lieu au domicile de membres de l’UDSG, soupçonnés de complicité. Intimidés, trois députés UDSG rejoignent la majorité gouvernementale représentant désormais 32 députés sur 40.
Le 19 juin 1960, des élections législatives au scrutin de liste majoritaire à un tour sont organisées. Grâce à un découpage des circonscriptions et au nombre de sièges attribués par district, le BDG s’octroie arbitrairement 244 sièges tandis que l’UDSG n’en remporte que 77. Le 17 août, l’indépendance est proclamée. Toutefois, réaliste, le Premier ministre gabonais déclarait le 12 août :
« Ne gaspillons pas notre chance en imaginant qu’avec l’indépendance, nous détenons désormais un fétiche tout puissant qui va combler tous nos vœux. En croyant qu’avec l’indépendance tout est possible et facile, on risque de sombrer dans l’anarchie, le désordre, la misère, la famine. »
Léon Mba aspire à l’instauration d’un régime démocratique, condition nécessaire selon lui au développement et à l’attrait des investissements au Gabon. Il tente ainsi de concilier les impératifs de la démocratie et la nécessité d’une activité gouvernementale ferme et cohérente. Pourtant déjà, le régime montre des faiblesses. Un culte de la personnalité se développe progressivement autour de celui qu’on appelle désormais « le vieux » ou « le patron » ; des disques chantent ses louanges, des timbres et pagnes sont imprimés à son effigie.
En novembre 1960, une crise éclate au sein de la majorité. Prenant prétexte du remaniement ministériel sans consultation du Parlement, le président de l’Assemblée nationale Paul Gondjout, pourtant allié de Mba, dépose une motion de censure. Gondjout espère sans doute bénéficier d’un partage du pouvoir à son avantage, c’est-à-dire l’instauration d’un parlement fort et d’un Premier ministre disposant de l’exécutif. Mba, qui ne partage pas ces idées, réagit de manière répressive. Le 16 novembre, sous prétexte d’un complot, il décrète l’état d’urgence, ordonne l’internement de huit de ses adversaires au sein du BDG (dont Gondjout) et dissout le lendemain l’Assemblée nationale. Les électeurs sont appelés à voter de nouveau le 12 février 1961.
Entre-temps, le 4 décembre, il est élu au poste de secrétaire général du BDG à la place de Gondjout. Il se tourne vers l’opposition pour renforcer sa position. Il forme avec Aubame des listes d’union nationale, suffisamment équilibrées pour plaire aux électeurs bien qu'elles se fassent au détriment du leader de l'opposition. Le 12 février, elles remportent 99,75% des suffrages. Le même jour, Léon Mba est élu en tant que candidat unique à la présidence du Gabon. Pour le remercier pour son aide, Aubame est nommé ministre des Affaires étrangères à la place d'André Gustave Anguilé. En février 1961, il décrète de nouveau l’internement d’une vingtaine de personnes.
Le 21 février 1961, une nouvelle constitution est adoptée qui instaure un régime qualifié d’« hyperprésidentiel ». Le président de la république, chef du gouvernement, nomme les ministres dont il détermine librement les fonctions et qui ne sont responsables que devant lui seul. Un rapport des services secrets français résume la nouvelle situation de la façon suivante :
« Se voulant et se croyant sincèrement démocrate, au point qu’aucune accusation ne l’irrite davantage que celle d’être un dictateur, il n’en a pas moins eu de cesse qu’il n’ait fait voter une constitution lui accordant pratiquement tous les pouvoirs et réduisant le parlement au rôle d’un décor coûteux que l’on escamote même en cas de besoin. »
Bien que de 1961 à 1963, l’Union nationale permet aux deux rivaux de faire taire leurs querelles, un malaise politique naît au sein de la population, d’autant que de nombreux étudiants sont emprisonnés lors de manifestations de contestation. Par ailleurs, le président n’hésite pas à se faire justice lui-même ; il frappe, à l’aide d’une chicotte, les citoyens qui lui manquent de respect, notamment les passants qui « oublient » de le saluer.
Le 9 février 1963, le président gracie les personnalités arrêtées en novembre 1960. Le 19 février, c’est la rupture avec Aubame ; tous les ministres UDSG sont démis (soit deux ministres), à l’exception de François Meye qui se rallie à Mba. Le président explique alors que :
« L’Union nationale n’a pas à être construite, elle existe en fait.»
Ayant pour objectif d'évincer Jean-Hilaire Aubame, son ancien ministre redevenu son grand rival, il le nomme, le 25 février, président de la Cour suprême. Par la suite, sous le prétexte d’une incompatibilité de fonctions avec celles de parlementaire, Mba réclame sa démission de l’Assemblée. Aubame résout le problème en démissionnant de son poste de président de la Cour suprême, contrariant ainsi les plans de Mba. Face à des rapports tendus entre le gouvernement et l’Assemblée nationale, bien que celle-ci soit acquise à 70% par le BDG, le président gabonais la dissout le 21 janvier 1964. L’opposition annonce dès lors son refus de participer au futur scrutin qu’elle ne considère pas comme équitable.
Dans la nuit du 17 au 18 février 1964, aux environs de cinq heures du matin, 150 militaires gabonais dirigés par les lieutenants Jacques Mombo et Valère Essone, arrêtent le président Léon Mba, le président de l’Assemblée nationale Louis Bigman, et plusieurs ministres. Par la radio, les militaires annoncent au peuple gabonais le coup d’État et demandent à l’assistance technique française de ne pas s’immiscer dans l’affaire. Léon Mba est obligé de prononcer une allocution radiodiffusée où il reconnaît sa défaite :
« Le jour J est arrivé, les injustices ont dépassé la mesure, ce peuple est patient, mais sa patience a des limites… il est arrivé à bout. »
Durant ces évènements, aucun coup de feu n’est tiré. Le peuple ne réagit pas, signe selon les militaires de l’approbation du putsch. Un gouvernement provisoire est constitué, et sa présidence est offerte à son grand rival Jean-Hilaire Aubame. Il n’est composé que de personnalités politiques civiles, provenant aussi bien de l’UDSG que du BDG comme Paul Gondjout. Quant aux putschistes, ils se contentent d’assurer la sécurité civile. D’ailleurs, toute la petite armée gabonaise n’est pas intervenue dans le coup d’État ; encadrée en majorité par des officiers français, elle est restée dans ses casernes.
Des instructions sont données pour que Léon Mba soit transféré à Njolé, fief électoral de Aubame. Mais du fait de violentes pluies, le président déchu est amené à Lambaréné, à 250 kilomètres de Libreville. Le nouveau chef du gouvernement, Aubame, prend rapidement contact avec l’ambassadeur français, Paul Cousseran, afin de lui assurer que les biens des ressortissants étrangers seront protégés et éviter ainsi toute intervention militaire.
Mais à Paris, le général de Gaulle et Jacques Foccart en ont décidé autrement. En effet, Mba était un des plus fidèles alliés de la France en Afrique ; en visite en France en 1961, il avait affirmé :
« Tout Gabonais a deux patries : la France et le Gabon. »
De plus, sous son régime, les Européens jouissaient d’un traitement particulièrement amical. Les autorités françaises décident donc, en conformité avec des accords franco-gabonais signés, de rétablir le gouvernement légal. Toutefois, l’intervention ne peut être déclenchée sans une requête officielle du chef d'État gabonais. Léon Mba étant constitutionnellement « empêché », les Français font appel au vice-président gabonais, Paul Marie Yembit, qui n’avait pas été arrêté. Mais celui-ci reste introuvable ; il est donc décidé de rédiger une lettre anti-datée que Yembit signerait plus tard. Ainsi, dans la nuit du 18 au 19, les troupes françaises de Dakar et Brazzaville débarquent à Libreville et rétablissent Mba au pouvoir. Les combats ont fait un mort du côté français, et 15 à 25 du côté gabonais.
Réinstallé au pouvoir, Léon Mba refuse de considérer que le coup d’État était dirigé contre lui et son régime. Pour lui, il s’agissait d’un complot contre l’État. Rapidement pourtant, des manifestions anti-gouvernementales ont lieu avec des slogans comme « Léon Mba, président des Français ! » ou réclamant la fin de la « dictature ». Elles se solidarisent avec Aubame lorsque le 23 mars, il est inculpé. Bien que certainement innocent des préparatifs du coup d’État, ce dernier est condamné à l’issu d’un procès, à 10 ans de travaux forcés et 10 ans d’interdiction de séjour.
Malgré ces évènements, les élections législatives d’avril 1964, prévues avant le putsch, sont maintenues. L’opposition se voit privée de ses grandes figures, empêchées de participer au scrutin du fait de leur compromission dans le putsch. L’UDSG disparaît de la course électorale et l’opposition n’est composée que de partis sans envergure nationale, défendant la démocratie ou des intérêts régionaux. Cette dernière remporte toutefois, dans un scrutin de liste majoritaire à un tour, 46% des suffrages et 16 sièges sur 47, tandis que le BDG reçoit 54% des suffrages et 31 sièges.
Léon Mba ne se remit jamais du putsch. Ses amis français n’ont de cesse alors de l’entourer, le protéger, le conseiller. Une garde présidentielle, véritable troupe d’élite, est formée par un ancien barbouze français, Bob Maloubier, et cofinancée par les groupes pétroliers français. Ces derniers, installés dans le pays depuis 1957, avaient renforcé leurs intérêts en 1962 après la découverte et l'exploitation des premiers gisements off shore. Le Gabon devint une pièce majeure dans l'approvisionnement pétrolier de la France. Leur influence est telle que le PDG de l'Union générale des pétroles (devenu en 1967 ELF Aquitaine), Pierre Guillaumat, prit part à la décision de l’intervention militaire. D’ailleurs, le pétrolier gaulliste, Guy Ponsaillé, est nommé, par la suite, conseiller politique du président et devient le représentant des entreprises françaises auprès de Mba. Mais le président gabonais a peur ; il reste cloitré dans son palais présidentiel surprotégé. Ponsaillé parvient à le modérer dans ses décisions et le convainc de l’accompagner dans les provinces du pays afin de restaurer son image auprès des Gabonais.
Quant aux ambassadeurs français Cousseran et américain Darlington, soupçonnés de sympathie envers Aubame, ils quittent peu de temps après les évènements le Gabon. Le nouvel ambassadeur français est François Simon de Quirielle, un « diplomate traditionnel », bien décidé à ne pas interférer dans les affaires intérieures gabonaises. Au bout de quelques mois de malentendus, Léon Mba contacte Foccart pour lui dire qu’il ne supporte plus cet ambassadeur :
« Vous vous rendez compte, explose le président gabonais, je reçois de Quirielle pour faire un tour d’horizon avec lui. Je lui demande ce qu’il pense de tel ministre [gabonais], de telle question qui est à l’ordre du jour [de la politique intérieure du Gabon]. Devinez ce qu’il me réplique! Monsieur le président, je suis désolé, les fonctions que j’occupe m’interdisent d’intervenir comme vous me le demandez dans les affaires de votre pays. »
À la suite de cet incident, Foccart fait nommer à Libreville, « un colonialiste », Maurice Delauney, qui s’installe tel un véritable haut-commissaire.
Dès 1965, les Français cherchent un successeur à Léon Mba, vieillissant et malade. Ils le trouvent en la personne de Albert-Bernard Bongo, jeune chef de cabinet du président. Ce dernier est personnellement « testé » par le général de Gaulle en 1965, lors d’une visite à l’Élysée. Confirmé comme successeur, Bongo est nommé le 24 septembre 1965 ministre délégué à la présidence, mais occupe dans les faits les fonctions d’un Premier ministre. En août 1966, Mba est hospitalisé à Paris et ne retourne plus au Gabon. Malgré son incapacité à gouverner, le président s’accroche au pouvoir ; ce n’est qu’après de longues insistances de Foccart, que Mba accepte, le 14 novembre 1966, de nommer Bongo vice-président à la place de Yembit, par un message radiotélévisé, enregistré dans sa chambre de l’hôpital Claude-Bernard à Paris. Une réforme constitutionnelle en février 1967 légitime le dauphin. Les préparatifs de la succession sont finalisés par des élections législatives et présidentielles anticipées, organisées le 19 mars 1967. Aucun opposant n’ose se présenter, Léon Mba est réélu avec 99,90% des suffrages tandis que le BDG remporte tous les sièges de l’Assemblée. Après s’être déplacé tant bien que mal à l’ambassade du Gabon afin de jurer sur la constitution, Mba décède le 28 novembre 1967 à l’hôpital, des suites de son cancer. Albert-Bernard Bongo lui succède constitutionnellement à la présidence.
Banquet presidentielle des 50 ans d'Independance.
Ma proposition d'un banquet présidentielle à la gabonaise, je ne pense pas que les cuisiniers marocains ou français puissent exécuter ses plats locaux.
- Caviar starlet
- Salade Azingo du commandant Robert.
- Salade Obota wana
- Salade champignon de tchibanga
- Salade de feuilles de taros
- Salade palmiste de la haute Ngounié (Coeur de palmiers)
- Salade de betteraves Woleu Ntémoise
- Casseroles de coteaux de mers de l'Estuaire
- Filet du boeuf de la Nyanga sauté dans sa petite sauce rouge coulis edulis
- Grand loup préparé dans son syndia kolo
- Oseille pygmée au sel indigène à l'huile de palme
- Bouillon de carpe avec son mouondo
- Salade de maïs ogivinoise
- Capitaine à la sauce Komi(œillets d'ananas)
- Paquets de poissons de la bouenguidi
- Brochettes de sardines enroulees de l’île mandji
- Nouton dans son consommé sauce blanche mpongwe claudine
- Royales natives
- Tortue claire
- Le grand Abam e Kono avec son manioc matadi
- Iporo à l'ancienne (Feuilles de manioc aux poissons et crevettes)
- Bouillon de carpe avec Ledouga
- Velouté reine Kengué
- Suprême de Sole Babé-Agnouré du Rois Dénis
- Poularde de la reine Ilassa avec son Kounga
- Ndjeihe des plateaux
- Papillote de silure à l'oseille pygmé
- Queue préparée façon gabonaise à la sauce Robert Escofier
- Soufflé de yara au vin château Lafitte
- Feuilles de manioc Ipogo
- Plaisir des Dames
- Kumu ofoula et manioc obamba
- Morilles Oyémoises
- Lingali à la sauce d'huile rouge de palme
- Pommes Massanga
- Crêpes molivinoise
- Souffle écrevisses et de cèleri
- Serviettes d'antilopes avec son riz rissoto
- Poulet fumé au niambouè avec son Malobi
- Mandarine Givrée
- Huîtres de Mayumba
- Cailles aux truffes
- Parfait terrine de Sanglier de la Lopé
- Pudding de tsombi à la fine champagne
- Oyaba
- Gâteaux de figues Ozomélé
- Le grand Abam'e-Kono avec son matadi (Poisson salé aux légumes)
- Gambas au feu de bois
- Crabes farcis
- Gâteau courges
- Sanglier à l'odika et ipoti
- Porc et pic court bouillon avec boulette de macabos ( Taros)
- Pangolin à la sauce tomate légère
- Silure Gombos à l'étouffé et Igouma
- Côtelettes d'antilopes au bikandu
- Toucan dans son Odika
- Huîtres aux Gratins de la basse Banio
- kumu aux crevettes
- Méchoui de Mouton Bernard à la Mombo
Ce que les gabonais ne conaitront pas
- Le Gabon avait le champ d'uranium le plus riche au monde.
- Rabi Kounga aurait pu construire le Gabon.
- Le Gabon aurait pu être la ville la plus riche d'Afrique par sa population et sa richesse.
- Le Gabonais le moins payé gagnerait 800 000 fcfa.
- Léon Mba avait mal négocie notre indépendance en acceptant de signer les accords secrets avec la France.
- Je suis dégoute de voir ceux qui ont contribué a ruiner le pays jouer aux héros.
- Après que les français nous ont ruiné maintenant le tour revient au Chinois, l'exploitation de l'uranium de Ndjolé donné aux Chinois, le bois et le petrole.
- Ali aura l'orgueil de relever l'honneur de son Père qui est le principal acteur de cette décadence.
Ci-dessous les images de Dubaï, un campement de pécheur devenu un grand cente industriel.
Que sont ils devenus?
Togo | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Histoire des forces armées Gabonaises
Le 1er août 1961, la République Gabonaise indépendante depuis une année acquière son autonomie militaire dans le respect des accords de défense signés avec la France le 17 août 1960.
Officiellement créées le 06 décembre 1960, les forces armées Gabonaises rassemblent les éléments gabonais dispersés jusque-là dans les corps de l’armée Française. La première année, elle est constituée d’une compagnie de combat et d’un centre d’instruction. Au total quatre cents hommes constituent le premier bataillon d’infanterie gabonaise basé au Camp NTCHORERE. Conformément aux accords de défense, la France contribue à l’encadrement des soldats. Ce qui justifie le statut de Chef d’état-major de la défense nationale et des forces armées au colonel Gribelin durant la période du 16 mai 1961 au 11 septembre 1963. Le colonel Royer fait Chef d’état-major des forces armées Gabonaises dès le 12 septembre 1963 jusqu’au 14 juin 1964. Léon MBA qui au par avant avait déjà eu l’occasion de juger les compétences de l’officier supérieur d’armée Germain TEALE, va solliciter les compétences de son compatriote en service, pour le compte de la France, en Oubangui-Chari.
Après 22 ans au service de la France, le Capitaine Germain TEALE est nommé adjoint du chef de cabinet militaire à la présidence de la République. Il ne lui restait que trois ans avant la retraite. Il devient par la suite, le premier aide de camp du premier Président de la République Gabonaise. C’est un événement dans l’armée Gabonaise, car le poste était très convoité. TEALE vivra dans le sillage des premiers pères de la République Gabonaise, Léon MBA tout d’abord, puis Albert Bernard BONGO.
Deux ans après l’accession du Gabon à la souveraineté nationale, le Président Léon MBA décide d’offrir aux Femmes de son pays la possibilité de servir l’armée. En 1962, lors de son dernier voyage en Israël, le Chef de l’état est fortement impressionné par l’allure martiale des militaires-femmes rencontrées pendant sa visite. Il exige à son aide de camp, le Capitaine Germain TEALE, l’envoi immédiat d’un message à Libreville pour que soit créé dans les plus brefs délais un détachement d’Auxiliaires Féminines des Forces armées Gabonaises (A. F. F. A. G). Le détachement installé dans l’ancien camp militaire d’Owendo est d’abord commandé par le lieutenant Ba Oumar. Il compte une vingtaine de jeunes femmes. Le Président Léon MBA s’intéresse à la promotion féminine. Il exige que la formation donnée aux femmes militaires soit calquée sur celle donnée aux hommes.
Les années se succèdent et le nombre d’hommes et de femmes qui intègrent l’armée va augmenter au fil des ans, selon les besoins de l’Etat Gabonais.
Soure: gabonews
Libreville fête un an d'indépendance gabonaise
Le Gabon fête la première année de son indépendance à Libreville, en présence de 3 représentants du gouvernement DEBRÉ, Jacques FOOCART conseiller de l'Elysée pour l'Afrique, MM JACQUINOT et TRIBOULET, respectivement ministre d'Etat et ministre des Anciens combattants.
Fêtes de la Culture 2010: Libreville fait son cinéma.
Libreville, 8 août (GABONEWS) - Le Collectif des Réalisateurs et producteurs Indépendants du Gabon (CREPIG), une association pour la promotion du 7ème art gabonais, a pris une part active à la 11ème édition de la Fête des cultures, avec pour objectif d’inciter le peuple à consommer des productions locales, a constaté le reporter de GABONEWS.
« Pourquoi ne consommer que des films ivoiriens, ou des films nigérians ? Assez de Gohou! Il y a aussi des ‘’Angelina Jolie’’ et des ‘’Arnold Schwarzenegger’’ au Gabon. Il y a un cinéma gabonais, consommons local ! », scandait le représentant du « Studio Dominique Donatien » au CREPIG, Steven’s Mouélé, sur les hauts parleurs placés à cet effet.
Bien mis en évidence sur la façade extérieure du stand érigé pour l’occasion, une vignette interpelle les visiteurs : « vente de films gabonais ». L’objectif est clair et renforcé par la présence d’une pléthore d’affiches cinématographiques à l’effigie des acteurs locaux.
A l’intérieur du stand, avec un décor « écologique » constitué de feuilles de palmiers, de quelques colonnes de bois, hôtesses et autres animateurs cohabitent dans une certaine exigüité et affichent tous leur volonté de défendre et donc de promouvoir le film gabonais dans son ensemble.
Au menu du catalogue de films proposé aux visiteurs, figurent des œuvres récentes, dont certaines ont été très prisés des cinéphiles Librevillois ces derniers mois. « La maison du franc CFA », « La rose des ‘’mapanes’’ », entre autres titres qui confortent l’animateur du stand dans son initiative.
« Lorsque le Centre National du Cinéma Gabonais (CENACI) produit un film tous les deux ans, nous en produisons huit », se réjouit M. Mouélé. Toutefois, il s’empresse de préciser: « ces productions comprennent des courts, des séries et des longs métrages, dont certains ont été diffusés sur la première chaîne de télévision nationale (RTG1) ».
Selon Steven’s Mouélé, le CREPIG dont la création remonte à « sept mois », a pour vocation la promotion du cinéma gabonais. C’est en ce sens que la structure regroupe cinq maisons de production indépendantes et plusieurs cinéastes confirmés dont notamment Patrick Bouémé.
Sensible à la désormais diversité du cinéma gabonais, le public pour cette Fête des cultures est au rendez-vous et se renseigne sur les coûts, l’actualité des acteurs qu’il connaît grâce à la diffusion de certaines réalisations nationales sur la première chaîne de télévision, ou encore, il s’informe sur les prochaines sorties, les nouveautés, notamment. Pour preuve, de nombreux vas et viens des visiteurs au sein du stand.
Dans ce contexte, la vente de DVD s’effectue sans surprises. « Sur un lot de 105, nous en avons vendu 63 depuis hier », soutient le représentant du Studio « Dominique Donatien » au CREPIG, non sans arborer un léger sourire.
Le 14 juillet dernier, le CREPIG, emmené par son Président, Patrick Bouémé, était présenté au ministre de la Communication, Laure Olga Gondjout.
L’abondance des productions étrangères sur les chaines nationales et la sollicitation d’une subvention censée pallier ses manquements avaient figuré en bonne place au menu des échanges.
Placée sous le thème « diversité culturelle et identité nationale », la 11ème édition de la Fête des cultures, lancée jeudi dernier, s’achève ce dimanche 8 août.
Libreville contre Abidjan
Fashion Show de Chou Chou Lazare
Nous avons mis les effets sur les photos pour les animer, un autre type de technologie. Nos couturiers ont du talent!!!!!!
Libreville contre Abidjan
Le projet de faire de Libreville la prochaine capitale de l'Afrique est un projet ambitieux, détrôner Abidjan n'est pas du tout gagne.Abidjan n'est pas un petit morceau.
Pour battre Abidjan il en va de notre conscience collective, notre perception des arts et de la ville, notre architecture.
Pour ceux qui ont été Abidjan ils ont du apprécier la commune centrale des plateaux, les quartiers d'affaires, la rue de commerce truffes de stores de pagnes qui décrit son degré de modernité et d'évolution. ambassadeur d'une société tourne vers l'avenir, l'occident et le capitalisme.
Les différents acteurs chanteurs, musiciens et comédiens et d'une manière générale les citoyens ont un rôle a jouer.
Nous avons recenser qu'une seule Gabonaise mannequin de renommée internationale , une faible activité de l'artisanat, les pagnes gabonais sur le marche Africain n'existe pas.
Le Gabonais moyen préfère porter les moutouki Européens des prêts à porter sénégalais que de se faire confectionner les habits chez les couturiers Gabonais.
Les couturiers gabonais sont aussi très peu nombreux.
Les homes riches animés par un égoïsme démesuré préfèrent acheter les tenues de luxes en Europe, qu'aider nos créateurs Olga'o, Christ'on, Anfele Epouta, Betch Faro Chou Chou Lazare.
A quand un tissu FANG, PUNU, BATEKE, OBAMBA, BALOUMBOU, NZEBI?
La première Dame Ivoirienne Madame Houphouet Bouagny avait jouer un rôle important dans l'impulsion d'une mode à l'Ivoirienne.
Le réseau de relations qu'à hériter Ali Ben Bongo de son père , peut faciliter le fait qu'on fasse du Gabon la prochaine Capitale d'Afrique, car Bongo était connu de tous les milieux importants dans le monde, d'où nous pouvons profiter de ses réseaux ne fussent que pour former nos couturiers.
Aussi nous attendons le New Libreville avec son quartier d'affaire.
Que notre première Dame madame ALi Bongo à l'exemple de madame Houphouet encourage nos couturiers gabonais et incite les gabonais à consommer Gabonais. Qu'elle soit l'ambassadrice de la mode gabonaise et comme Madame Obama l'a fait qu'elle recrute un couturier Gabonais pour sa ligne vestimentaire.
Il est temps qu'on arrête de faire la politique maintenant faisant l'Économie.
Specialités gabonaises: le mechant loup
Comment préparer le Méchant Loup du Gabon.
Ingrédients:
Portions: 12
Taille Portions
*
Ingrédients:
* 12 filets de silures (peut utiliser n'importe quel poisson à chair blanche comme le saumon, mais le yara remplacerait bien le saumon)
* 1 cuillère à café de poudre de piment rouge (ou selon le goût)
* 1 / 2 cuillère à café de poudre de curcuma
* 2 cuillères à soupe d'huile de moutarde -3
* Sel
* 2 cuillères à café de sucre
* 6 -7 fente piments verts
* 1 tasse de graines de moutarde noire ou 1 tasse de graines de moutarde jaune, sol pour une pâte avec de l'eau. (J'utilise noir)
* 12 morceaux de bananes feuilles pour envelopper les filets de poisson dans
Le secret ingrédient: 1 cuillère à café de poudre de Syndia Kolo sans cet ingredient vous n'arriverrez jamais a faire le Mechant loup du Gabon.
Préparation
Temps de préparation: 1 heure
Durée totale: 1 1 / 2 heures
1. 1 Ajouter la poudre de piment, le curcuma, le sel, le sucre, l'huile de moutarde et de piments verts aux filets.
2. 2 Mélangez bien pour bien enrober.
3. 3 (N'ayez pas peur d'utiliser vos mains.) Faire mariner le poisson pendant 20-30 minutes.
4. 4 Maintenant ajouter la moutarde broyées et immédiatement envelopper chaque filet avec un peu de marinade supplémentaire au-dessus avec la feuille de bananier.
5. Mettre le paquet à cuire à la vapeur pendant 20 minutes à feu très vif pour le maximum de vapeur.
On peut, selon les préférences, y ajouter soit de l’odika, soit quelques plantes aromatiques, en évitant de dénaturer la saveur du paquet pour qu’il puisse garder son originalité. span>